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22 avril 2014 2 22 /04 /avril /2014 16:25

Je ne savais pas que je t’attendais, je ne savais pas que déjà je t’aimais Je ne savais pas qu’il était évident que quelque part tu existais et qu’il ne fallait qu’un peu de temps pour nous rencontrer. J’ai pensé que je n’avais pas besoin de toi, j’ai pensé que j’étais bien ainsi dans une vie ou tu n‘existais pas encore. Et puis j’ai rencontré ta maman, nous avons accordé nos vies petit à petit, je crois que nous avons grandi un peu plus ensemble, nous avons trouvé l’un chez l’autre ce qui nous manquait. Il a fallu du temps pour évoquer que tu puisses arriver, il y a eu des hésitations, des craintes, la peur de te jeter dans ce monde, des peurs pour nous de ne pas prendre la bonne décision. Puis doucement l’idée s’est imposée, comment ne pas suivre ce chemin jusqu’au bout ? Comment ne pas concrétiser dans l’ineffaçable, dans un acte qui ne pourrait jamais être remis en cause, notre amour ? Et comment déborder d’amour et ne pas le partager et en donner à un être de plus ? Je ne savais pas que je t’attendais, je ne savais pas que je t’aimais déjà. Ces 9 mois on étés particuliers, quand j’ai su que tu serais une fille, un petit bout de femme, une promesse d’être un peu plus encore un peu de ta maman et un peu de moi dans le temps et bien après moi. Quand j’ai su que tu porterais la continuité de mes grands –parents et parents, dans ce grand ce cycle qui paraît si naturel d’une génération qui en remplace une autre et qui à pris une dimension bien particulière avec toi. Mes garçons pourront transmettre la vie, toi tu la donneras. J’ai repensé à ma mère qui m’a donné cette vie, comme un jour comme tu la donneras, j’ai pensé à toi qui à ces 70 ans d’intervalles, prends le relais, à toi porteuse de mes gênes, de mon futur au-delà de mon absence. Je me pensais un peu désabusé, mais parce que tu portes ce qui est sacré en toi, je me suis trouvé bien ému de te tenir dans mes bras. Quand tu es née, les premières secondes, je t’ai juste regardé, et tout en moi s’est serré, je n’étais plus désabusé…j’ai été troublé, touché, remué, les mots ont pris quelques secondes à sortir de ma bouche, ils n’ont pas été réfléchis ils se sont imposés, et quand j’ai dit ‘’Quelle est belle, bienvenue ma chérie’’, j’ai entendu ma phrase après l’avoir prononcé. J’ai vu ta maman si heureuse, j’ai vu ses yeux si émerveillés, j’ai entendu son amour dans sa voix, je vous ai vu toutes les deux, Et j’ai pu voir ce que l’on ne voit pas normalement, je l’affirme j’ai vu de l’amour se répandre, il a submergé le temps et l’espace un moment, il était physique, palpable, omniprésent, il a rendu le monde plus beau. Depuis je vous regarde et je ne vois rien d’aussi émouvant, d’aussi profond, d’aussi vrai, d’aussi pur, d’aussi fort. Et c’est juste ce qu’il me faut pour être heureux, vous êtes le complément parfait à mes deux autres enfants, le point d’orgue de ma vie de papa et mari. Je ne savais pas que je pourrai recevoir autant, je suis chanceux de vous avoir, ma vie à trouvé tout son sens. Chaque jour tu es là comme une évidence, tu es là parce qu’il ne pouvait pas en être autrement, tu es là, parce que là est ta place. Je dois te remercier, tu me permets de voir le monde plus beau, l’avenir plus doux, le futur avec plus de promesses, tu redessines la tendresse en plus belle. Je ne savais pas que je t’attendais et que je t’aimais, mais dieu que je t’aime…

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commentaires

N
J'ai du relire ce billet une quinzaine de fois avec la même émotion. ;-)<br /> C'est beau un papa capable de dire ce qu'il ressent. <br /> &lt;3
Répondre
S
Merci :-) ce qui est beau c'st de vous voir.

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