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11 avril 2024 4 11 /04 /avril /2024 11:34
Ce serait donc ça l’amour…
Rencontrer une personne, apprendre à la connaître, rire, partager des moments complices, peut-être même des projets communs.
Et puis après plus rien ?
Ce serait donc ça l’amour...
S’ouvrir, se défaire de ses peurs, faire entrer l’autre dans son univers, le laisser toucher votre cœur et votre corps.
Et puis après plus rien ? Se recroqueviller, retourner à soi, se murer dans le silence, le renvoyer si loin qu’il ne peut plus vous atteindre…
Ce serait donc ça l’amour…
Offrir son temps, ses sourires, ses désirs, sa curiosité, ses élans, ses pensées intimes.
Et puis après plus rien ? Faire comme si rien n’avait existé, comme si l’autre perdait tout intérêt et toute valeur.
Ce serait donc ça l’amour…
Une question de point de vue qui oscille entre l’attraction et la répulsion, entre un cœur qui y croit et une tête qui redoute, entre optimisme et pessimisme.
Ce serait donc ça l’amour…
Une période de lune de miel où l’on idéalise l’autre, à laquelle succède une prise de conscience d’une réalité très pragmatique et malheureusement systématique : l’autre n’est pas parfait. C’est le moment où l’on fait le choix d’accepter cette imperfection (en s’appuyant sur les qualités du partenaire) ou au contraire où l’on veut changer son partenaire, le/la modeler pour la faire coller à notre idéal. La dernière option consistant à partir pour rêver d’une perfection qui n’existe pas...
Ce serait donc ça l’amour…
Un interrupteur intérieur qui permet à l’affectif de se diffuser ou non, de grandir et se développer ou à l’inverse de se rétracter pour finalement disparaître. Un interrupteur qui allume ou éteint la relation en mode On/Off, Je veux / Je ne veux pas, C’est OK / Ce n’est pas OK. Un sentiment binaire où l’on reprend ses billes au moindre accroc, au moindre indice qui nous fait penser que le conte de fée n’en est pas un...
Ce serait donc ça l’amour…
Construire un lien grâce à nos différences. Le détruire par l’indifférence…
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15 décembre 2023 5 15 /12 /décembre /2023 13:08
Je garderai les disques, et toi l'électrophone
Les préfaces des livres, je te laisse les fins
Je prends les annuaires, et toi le téléphone
On a tout partagé, on partage à la fin
 
Je prends le poisson rouge, tu gardes le bocal
A toi la grande table, à moi les quatre chaises
Tout doit être bien clair et surtout bien égal
On partage les choses
quand on ne partage plus les rêves
 
Tu garderas tes X et moi mes XY
Tant pis, on saura pas c'que ça aurait donné
C'est sûrement mieux comme ça, c'est plus sage,
plus correct
On saura jamais c'qu'en pensait l'intéressé(e ?)
 
Mais l'amour, tu peux tout le garder
Un soir, je te l'avais donné
Et reprendre c'est voler
 
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2 janvier 2023 1 02 /01 /janvier /2023 08:59
J'ai pardonné des erreurs presque impardonnables, j'ai essayé de remplacer des personnes irremplaçables et d'oublier des personnes inoubliables. J'ai agi par impulsion, j'ai été déçu par des gens que je croyais incapables de me décevoir, mais j'ai déçu des gens aussi. J'ai tenu quelqu'un dans mes bras pour la protéger. J'ai ri quand je n'en avais pas envie. Je me suis fait des amis, du moins je le croyais, peu on été là quand j'en avais besoin, mais ceux qui étaient présents ont gagnés ma fidélité, mon affection...J'ai aimé et j'ai été aimé en retour. mais je n'ai pas su suffisamment ou correctement aimer, même si j'ai fais de mon mieux. J'ai crié et sauté de joies, j'ai vécu l'amour et fait des promesses éternelles, mais aussi je me suis brisé le cœur, tant de fois ! J'ai pleuré en écoutant de la musique ou en regardant des photos. J'ai téléphoné juste pour entendre une voix, je suis tombé amoureux d'un sourire. J'ai déjà cru mourir par tant de nostalgie et j'ai eu peur de perdre quelqu'un de spécial (que j'ai fini par perdre). J'ai mis genou a terre, mais j'ai survécu ! Et je vis encore !
Est ce que ça valait le coup ? Oui!
Et toi non plus tu ne devrais pas t'en passer. Ne baisse pas les bras Vis !!!
Ce qui est vraiment bon, c'est de se battre avec persuasion, embrasser la vie et vivre avec passion, perdre avec élégance, et vaincre à nouveau quelque soit le chemin à prendre.
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19 décembre 2022 1 19 /12 /décembre /2022 13:15

Il y a beaucoup de parents solos, on parle souvent des mamans solos et bien sûr je leur adresse tout mon respect et ma considération, mais on parle moins des papas solos car dans une séparation quand il y a garde partagée, les papas sont autant à contribution.

Et pour être objectif je pense que nous sommes souvent moins bons que les mamans, pas dans le domaine affectif ou l’attention, ou le temps que nous consacrons à nos enfants, mais dans les détails de tous les jours, comme les repas, l’habillage, les loisirs…

J’ai été dernièrement à une audience pour mon divorce et j’ai vu des papas détruits en pleur, bien sûr de se retrouver dans cette situation ou le couple est perdu mais aussi ils se demandent comment ils allaient faire avec les enfants. Le début d’une séparation c’est extrêmement difficile, à la peine, la colère, la déception, doit s’ajouter l’appréhension de savoir si nous allons être capables de gérer seuls cette nouvelle situation.

Ce n’est pas dans le quotidien que c’es difficile, ça plus ou moins on y arrive, mais dans les grandes occasions, c’est cauchemardesque.

Dans les dégâts collatéraux du divorce il y a l’éclatement de la famille au sens large, de certains amis, ce que j’ai pu vérifier ou plutôt subir par moi-même.

Ma famille est de bonne volonté mais très loin a 700 km de chez moi, je vivais depuis 20 ans avec ma belle famille avec laquelle je n’avais aucun problème, nous nous sommes toujours bien entendus, mais du jour au lendemain, je n’ai plus existé, pas un coup de fil, pas un texto, ils ont disparu ! Puisque je ne suis pas de la région, nos amis étaient à la base ceux de ma femme, eux aussi volatilisés, il y a juste un couple qui de temps en temps a priori et péniblement reste en contact, pas pour moi, mais pour conserver un lien avec ma fille.

C’est très timide et loin de ce que je considère moi comme vraiment une attitude d’amis.

Bref arrive ces fêtes tant redoutées, ce moment qui était avant fait de joies de rires, de grandes tables devient un moment triste, assez solitaire, ou pour mes enfants il faut faire en sorte que tout soit au mieux qu’ils passent quand même un bon moment, alors que l’on n’a pas du tout le cœur à la fête. On n’a pas le choix les papas, alors on tient bon, on relève la tête et pour les enfants ont fait au mieux, il faut être un papa fort pour ses enfants, et croire que demain sera un autre jour, la roue va tourner, après la pluie il y a aura a nouveau la soleil.

A tous les parents solos, je souhaite de bonnes fêtes, du courage, des rires avec les enfants faites passer ce message autant que vous le pouvez que d’autres parents solos sachent qu’ils ne sont pas seuls.

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14 octobre 2022 5 14 /10 /octobre /2022 15:42
J’aime les hommes…
Et ce n'est pas dans l'air du temps !
Texte de Sophie de Menthon -
J’aime les hommes qui me prennent pour une femme et qui se mettent plein de cambouis sur les mains sans mot dire, et sans me connaître, pour remettre ma chaîne de vélo qui a déraillé.
J’aime les hommes qui, protecteurs, m’interpellent en m’appelant « ma p’tite dame ».
Je les aime tels qu’ils sont. J’aime qu’ils regardent un décolleté (que l’intéressée a soigneusement mis en valeur, pour qui ? seulement pour elle ? ah bon…).
J’aime les hommes qui prétendent que, femme, j’ai beaucoup plus d’intuition qu’eux.
J’aime les hommes qui n’envisagent pas de ne pas protéger une femme. Sexe faible après tout !
J’aime les hommes au point de ne pas les virer du comité de direction sous prétexte qu’il manque deux femmes. Au fait, j’aime bien l’idée « d’appartenir » à un homme – avec bien sûr toutes les exceptions imaginables, et surtout quand ça m’arrange…
J’aime bien être de mauvaise foi, et qu’un homme en soupire.
J’adore faire semblant d’avoir peur pour qu’il me rassure.
Je n’en ai rien à faire que la grammaire française ait privilégié le masculin pour en faire un sexe – pardon : un genre – dominant ! Lire Madame Bovary en écriture inclusive serait une décadence intellectuelle et culturelle absolue.
Je n’ai jamais pensé que si le président de la République (à l’origine de la mode) ne disait pas «celleZéceux » à tout bout de phrase, c’est qu’il m’avait oubliée moi et mes congénères.
J’aime aussi les hommes qui aiment les hommes, à condition qu’ils aiment aussi les femmes, et parfois avec plus de sensibilité.
J’aime être élégante, m’habiller pour plaire aux hommes, et pour me plaire à moi aussi. La séduction est un mode de relation exquis. Ne sommes-nous pas le pays de l’amour courtois, du romantisme et de l’élégance ?
Je peux pardonner aux hommes qui sont lourdingues et qu’il faut remettre à leur place. Une main baladeuse peut valoir une bonne baffe à son propriétaire, et un drame à haute voix, mais pas le tribunal! Et d’ailleurs j’aime les autres hommes qui remettent aussitôt les lourdingues à leur place (on en voudrait plus dans le métro…).
J’aime bien les hommes entre eux, même devant un match de foot que je déteste. Pire : j’aime qu’ils m’ouvrent la portière de la voiture et portent ma valise pour monter dans le train…
J’ai adoré traîner au lit avec mon nouveau-né dans les bras pendant que le père partait bosser ! et je ne vois pas pourquoi ce dernier prendrait ma place pour que je retourne – moi – travailler plus tôt. Françoise Giraud disait que « les femmes n’étaient pas des hommes comme les autres ». Je maintiens et je vais plus loin : les hommes ne doivent pas devenir des femmes comme les autres, nuance…
Sans doute que je sais presque tout faire aussi bien qu’un homme, mais j’adore ce qu’il fait mieux que moi et cela ne me pose aucun problème.
Le fameux plafond de verre je le casse quand je veux, j’ai tous les moyens pour ça.
Certes, il y a abus de pouvoir lorsque le DG drague sa secrétaire… mais cela s’appelle comment quand la femme du DG se fait en permanence piquer son mec par les secrétaires ou la dir. com ? Abus de poste subalterne ?
« J’aime les filles … » chantait Dutronc, je suggère qu’on chante la chanson à l’envers. J’aime les hommes des comédies romantiques, les hommes qui chantent sous la pluie, qui sont maladroits, qui demandent en mariage à genoux, qui ont peur de nous, qui aiment tous nos défauts jusqu’à en faire des qualités… j’aime bien tout ce qui fait ricaner voire hurler les féministes ! Je trouve d’une immense tristesse un monde non binaire et non « genré » (pas encore dans le dico, même le Petit Robert…).
Tarzan m’a fait rêver et je ne détesterais pas être Jane ! Quant à « Angélique marquise des anges » ou Scarlett O’Hara, ce furent mes héroïnes, je le confesse.
Rassurez-vous : personne ne me piquera ma place, je suis une cheffe d’entreprise sans complexes et tout me semble possible, sans avoir besoin de discrimination positive, « parce que je le vaux bien ».
J’apprends aux filles à ne pas se laisser faire, à oser, à assumer, à ne pas être naïves, à se battre, à ne jamais mettre un voile, à ne pas monter dans la chambre d’hôtel d’un homme même pour un prétexte professionnel, et… à ne pas profiter de la faiblesse masculine ambiante pour sortir en hurlant de l’ascenseur, histoire de jeter des doutes sur le voisin de bureau qu’on ne peut pas blairer. Je veux que les hommes continuent de prendre l’ascenseur seuls avec moi.
Je n’ai définitivement pas envie qu’on se venge de 10 000 ans de « domination masculine » en leur jetant leur galanterie à la figure et en les émasculant. Chacun son combat ! Et ne me dites pas que je cautionne les violeurs, les violents et les imbéciles !
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18 juillet 2022 1 18 /07 /juillet /2022 17:07

Moi, je ne tourne pas les pages, je déteste cette expression simpliste, je n'oublie rien, je ne zappe pas, je ne renouvelle pas ma vie comme si rien avant n'avait existé. Elle est un fil continu que je tisse, je ne gomme personne, je suis faite de tous mes souvenirs, de mes amours, je suis un patchwork vivant de moments de vie, je suis faite des autres, pour les autres, et chacun m'a construite ou meurtrie. Je ne tourne pas les pages, je les écris.
Charlotte Valandray.

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17 mars 2022 4 17 /03 /mars /2022 15:06
"Je suis ici pour vous parler de singe à singe. Une cinquantaine de bombes thermonucléaires suffisent à détruire l'humanité. Familièrement appelées bombes atomiques. Mais il n'y a pas cinquante bombes atomiques dans le monde. Il y en a quinze mille.
La question est donc la suivante : si cinquante bombes atomiques suffisent à anéantir l'ennemi et même l'ami, pourquoi en avons-nous construit quinze mille ?
Il n'y a pas de réponse rationnelle. Même la logique de guerre la plus cynique ne peut justifier un tel gaspillage inutile.
Si nous étions au bar entre amis, je vous dirais : c'est la preuve que nous, en tant qu'espèce, ne sommes pas seulement mauvais. Nous sommes aussi très cons.
Mais s'il y avait un psychanalyste dans le bar, on pourrait aller un peu plus loin : il expliquerait que cette accumulation démesurée est une forme de collection. En psychanalyse, le collectionnisme est étudié comme une perversion.
En 1955, Albert Einstein et Bertrand Russel ont rédigé un appel au désarmement signé par une douzaine de lauréats du prix Nobel. Il disait : "Nous vous demandons, si vous le pouvez, de mettre de côté vos opinions et de raisonner simplement comme les membres d'une espèce biologique en danger d'extinction".
Le mot le plus audacieux, le plus utopique de la phrase que je viens de vous lire est l'emploi du verbe "raisonner". Je ne pense pas que ce soit à notre portée".
Tragique dans son irraisonnable rationalité
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30 juin 2021 3 30 /06 /juin /2021 14:19

Ma femme…

 

Ma femme c’est plus ma meuf, c’est mon épouse, ma moitié, mon âme sœur, ma destiné.

Je ne suis plus son mec, je suis son mari, ce n’est pas rien, elle vient de me confier une part de sa vie.

J’ai mis longtemps à la trouver, je n’étais pas sur qu’elle existait, puis un jour elle est arrivée.

Je ne suis plus un poulet de l’année, Je sais, je me le suis aussi répété.

Avant elle, J’ai conjugué le verbe aimer, mais souvent à l’imparfait.

Aujourd’hui elle est La clé de ma sérénité.

Quand je suis triste, elle est drôle,

Elle est ma tour de contrôle. Son regard fait mon bonheur

Elle est la gardienne de ma bonne humeur

Depuis 7 ans, on avance main dans la main, et ensemble on a peur de rien.

Voilà…C’est ma femme c’est plus ma meuf,

Que de chemin et de hasards pour la rencontrer, j’ai fais 2 fois le tour du monde, vécu dans l’autre hémisphère, habité plusieurs pays et 3 villes en France, j’ai travaillé dans une douzaine d’entreprises, pour arriver à Nîmes.

En 15 ans J’ai du avoir une bonne cinquantaine de demande pour des stages, et à un moment il n’y avait que 2 candidates avec un profil proche, pourquoi Natacha ? Il y a cette part de quelque chose d'inconnu qui à un moment fait pencher la balance..…

Je crois juste qu'elle était enfin arrivée.

7 ans, j’allais dire, ‘déjà’ mais en fait, je n’ai pas le ressenti de ce temps passer.

Pour moi c’est toujours récent, cette relation dure sûrement parce que nous nous sommes trouvés et complétés, contre toute attente. Je me sent bien dans ce duo, Natacha m’a apporté avec beaucoup de naturel et de spontanéité, ce qui me manquait, du respect pour ce que je suis, de la tendresse à profusion, de l’amour sans limites, de la bonne humeur, et surtout une grande sérénité, elle est ma femme, mais aussi ma complice, mon amie. Elle à du mérite de me supporter, je ne suis pas toujours si facile, parfois trop impatient.

Un peu grognon, je suis un boulot à plein temps pour elle, mais elle sait prendre les choses de la bonne manière, elle à compris mon fonctionnement comme je m’efforce de comprendre le sien, et je m’aperçois qu’il n’y a pas tant d’efforts à faire, on se trouve assez naturellement. Et puis elle est la bonne humeur, le brin de folie qui me manque, et parfois même elle est graaaave!…Mais ça rend notre quotidien plus vivant, il y a des éclats de rires et de la joie chez nous, et c’est elle qui la porte. Elle est aussi devenue une seconde mère et la meilleure amie de mes fils et ce n’est pas rien, elle est parfois plus proche d’eux que moi et ça me fait plaisir.

J’ai toujours résisté à l’idée du mariage, parce que j’étais sur que la personne n’était pas la bonne et à cause d’une peur certaine que cela change les choses, et les personnes, et moi j’ai juste envie que rien ne change entre nous, on est bien comme ça. Ce bébé qu’elle porte et l’engagement pris aujourd’hui ne sont que la confirmation qu’elle me rend heureux et que je souhaite que ça continue ainsi.

Vous le savez comme moi c’est une femme juste exceptionnelle et j’ai de la chance de pouvoir l’avoir à mes côté tous les jours. 

Elle en revanche je ne suis pas sûr qu’elle fasse une bonne affaire…

Moi je vais faire au mieux pour rester celui qui la mérite.

Elle le sait, j’ai trop de réserve, de pudeur, je m’exprime plus par les actes ou des attitudes, que par des mots, et sûrement que je ne le lui dit pas assez que je l’aime, mais, ‘je t’aime’.

 

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23 juin 2021 3 23 /06 /juin /2021 13:02

Le pire moment de ma vie depuis 14 ans.

Ma vie n'a pas été que chanceuse ou simplement Normale.

En plus des hauts et des bas que chacun connait, j'ai dû subir un drame familial, et depuis je dois vivre avec, la douleur vive s'estompe avec le temps laissant place à une douleur plus sourde, qui parfois dort, et parfois se réveille au gré d'un évènement, d'un prénom, d'un lieu.

C'est traitre ça ne prévient pas, tout va bien et d'un coup un petit rien déclenche le retour en arrière, il faut toujours luter, cette douleur s'apprivoise, pas ne disparait jamais.

Il y a aussi des embellis dans la vie, qui permettent que ça se passe mieux, des moments de grâce, des parenthèses, le rire de votre enfant.

Cela faisait 14 ans que l'équilibre était plutôt en ma faveur, la douleur mieux maîtrisé. Il a suffi d'une rencontre, une jeune femme, un peu cassée, un peu maladroite, mais pleine de tendresse, d'amour, de bienveillance, parfois totalement fantaisiste, drôle, un peu "barré" loin de mon côté trop austère, mais j'ai tellement aimé tout ça, cette faculté à me faire sourire et rire à nouveau, cette légèreté dans ma vie, cette tendresse qui lui permettait de venir me chercher dans mes coins les plus sombres, de me sortir de mes angoisses.

Et puis est arrivé un plus grand bonheur en plus, l'arrivée de ma fille a été, une succession sans fin de ces moments de grâce, ces parenthèses d'émotions, de plénitude, ce que l'on doit appeler le bonheur.

Tellement de petits moments si intenses, si simples mais si nécessaires, si doux et si réparateurs, la vie reprenait son sens. J'étais le plus souvent enfin serein, comme je l'ai toujours attendu, un foyer, des rires, de la musique, un chien, un chat, une maison, un jardin, le cliché, oui mais qui fonctionnait bien. Ce que tut humain, n'a pas, pour certains n'auront jamais, alors cliché peut-être mais privilège ça oui.

Et puis je n'ai pas vu la distance tout doucement se creuser, je n'ai pas senti que doucement nos nous éloignions, je restais sur une image, sur l'idée que tout allait bien, que parfois les couples ont des hauts et des bas, mais que ça passe, c'est normal, la vie nous bouscule, on court, on fait face à 1001 petits problèmes du quotidien, boulot, maison, famille...On perd un peu le cap, on pense que si on se consacre un moment un peu moins à l'autre, l'autre comprendra prise aussi dans un tourbillon qui parfois nous épuise , et masque ce qui est juste devant nous.

J'ai fait cette lourde erreur, je m'en veux à un point… j'ai tellement cru en nous, notre force intérieure, notre capacité à nous retrouver, à ne jamais baisser les bras, pour nous, notre enfants que je n'y ait pas mis tout ce que j'aurai dû.

Et elle n'a plus su venir me chercher, plus su venir se réfugier, contre moi, plus su murmurer à mon oreille, plus su parler à mon cœur,  plus su me bousculer pour nous, plus su ou plus eu envie, de se battre pour nous, alors d'éléments en éléments que je ne comprenais plus, je me suis à nouveau replier sur moi-même incapable de bien réagir, à nouveau harcelé épar mes angoisses, mes peurs, mes fantômes, et plus personne pour être ma boussole, ma lumière, j'ai pourtant essayé, seul c'était si difficile, alors le fossé c'est creusé, entre inaction, incompréhension, lassitude…L'Amour est partit.

Tout est parti, amour, tendresse, envie, projets, avenir, sérénité.

Maintenant, ne reste que regrets, tristesse, peine, douleur, souvenirs.

 Divorce, séparation, rupture, tout ce que je ne voulais pas, maintenant c'est ma réalité, il faut encore affronter ça, encore se battre, encore tomber et se relever.

C'est laid, c'est moche, c'est triste, ce n'est plus nous.

La vie va t'elle en plus noircir ces beaux souvenirs ? Renier tout ce qui était beau ? Nous enlever la vérité de ces moment-là ? Salir notre histoire ? Continuer de nous faire mal longtemps  à petit feu?   

Celle que j'ai aimée deviendra t'elle celle qui va encore plus me faire souffrir celle que je vais un jour détester ? J'ai vu cela avec tellement de tristesse chez d'autres, mais les autres est ce que ce sera nous aussi ? Elles me manquent…Tellement.

14 ans effacés, perdus, le bonheur avait une date.

Pour ma part d'erreurs, pardon.

 

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10 juin 2021 4 10 /06 /juin /2021 13:51

Fini,

C'est fini, ce 6 juin 2021 après 13 ans de vie commune, ma femme me dit c'est fini! Je te quitte.

Entende cette phrase c'est prendre la tour Eiffel sur la tête, un TGV en pleine figure, un Tsunami intérieur qui dévaste tout.

Une Rupture, c'est toujours prendre son échec en pleine face de la manière la plus violente quoi soit.

Là je suis sidéré, je ne pense pas mériter cela, je n'ai rien fait de si grave, rien fait qui ne soit pas réparable, rien fait qui ne mérite pas une seconde chance, rien fait qui ne mérite pas un délai, rien fait pour ça.

Bien sûr, j'ai ma part de responsabilité, bien sûr parfois je n'ai pas été celui qu'elle voulait, bien sûr j'aurai dû être plus attentif, mieux décoder ses signaux, un peu plus lui demander de me guider vers elle...j'aurai dû, j'aurai dû…

J'avais rencontré une jeune femme toute cassée, et j'ai investi toute mes forces à la "réparer" à ce qu'elle reprenne confiance en la vie, en l'avenir, elle partait de loin, ses blessures étaient importantes, ces nuits remplies de cauchemars.

J'ai tellement essayé d'être à la hauteur, j'ai tellement voulu, qu'elle soit le mieux possible, je me suis impliqué dans la maison, dans le partage des taches, dans tout ce qui touche notre fille. je n'ai jamais ouvert son courrier, jamais fouillé son sac, jamais regardé dans ses poches, jamais empêcher d'acheter ce dont elle avait besoin ou envie, je lui ai donné mes codes de téléphone, de mes boites mails, de mes comptes sur les réseaux sociaux, je vous lais être le plus transparent possible .Je l'ai gâté autant que possible, cadeaux sans raison, WE end improvisés, respect, loyauté, fidélité absolue, j'ai fait d'elle le centre de mon univers, toutes mes décisions n'étaient que par rapport à elle, mes projets pour elle, toujours fait attention à ce que je ne fasse rien qui soit négatif pour notre couple, rien qui ne la place en porte à faux, rien qui soit contre elle.

Jamais je ne m'étais autant investit dans une relation, jamais je n'ai autant évolué pour me rapprocher d'elle, jamais je n'ai autant misé mon avenir qu'avec elle.

Rien n'a suffi…que je sois surement maladroit mais que je l'aime sans réserve, ne compte pas? Ne compte plus, n'a aucune valeur.

Pourquoi ? Ses reproches: Pas assez câlin, je ne lui dit pas qu'elle est belle, je conteste certaines de ses amies, je suis un peu Ours, je manque de folie, je suis trop casanier, je râle pour ses idées de changement de mobilier, de décoration de la maison, pour quelques achats, fantaisistes inutiles, mais je râle doucement.je ne lui ai jamais fait de crise ou colère pour ça. Je ne suis pas toujours d'accord avec l'éducation de notre fille, ou son attitude envers elle,  là j'admets on a des différends plus sérieux, mais toujours pas de quoi divorcer, oui comme tous les couples on a des désaccords, parfois on se prend la tête…Tellement banal, désagréable pour les deux, mais encore une fois pas au point de se quitter. Et tout ne se cumule pas dans la même journée.

De mon côté ai-je des reproches à lui faire, m'a-t-il manqué des choses de sa part, ai-je eu des frustrations, des déceptions, des manques, des attentes, des raisons de me fâcher ? Ai 'je dû supporter des moments, des comportements déplaisants ? A-t-elle été parfois, injuste, Inconséquente ? Égocentrique ? OUI ! OUI ! OUI!!! Évidemment, mais est-ce qu'une fraction de seconde, j'ai pensé la quitter dans ces moment-là? NON! JAMAIS!

J'avais accepté à l'avance, que dans la vie d'un couple tout cela arriverait, tout cela faisait partie de la vie. Mais que si l'amour était sincère, nous passerions toutes les épreuves.

je veux dire à ma fille aussi pardon, je n'ai pas su, pas pu, empêcher cela tu es au milieu de ce désastre, pardon pour le mal que ça va te faire, pardon je t'aime tant, je suis tellement triste, navré, pour toi, si je pouvais remonter le temps, si je pouvais t'éviter de vivre cela, toi qui n'a rien demandé d'autre que de l'amour, un vrai foyer, et conserver ton univers , pardon.

Briser notre couple c'est briser aussi le monde de notre fille, c'est perdre des amis communs, c'est perdre nos projets, c'est de la peine de la tristesse, de la douleur, alors parfois parce qu'il s'est passé quelque chose de grave, c'est le prix à payer, mais là ?

J'ai cru en elle de toutes mes forces, aussi maladroit que j'ai pu être j'ai fait tout ce que j'ai fait du mieux que j'ai pu, en toute honnêteté, sans tricher.

J'ai tant espéré une seconde chance, une mise à l'épreuve, une alternative…Mais rien, un mur glacé. Aucune lueur d'espoir. C'est fini.

Je l'aime toujours.

 

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