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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 10:20

J'ai essayé de faire le tour de tous les cas qui correspondent à la définition du ‘’courage’’ que je connais.

L'histoire de l'humanité en compte sûrement beaucoup, Bien sur il y a déjà eu à survivre depuis l'aube de l'humanité, cela a dû en compter des millions d'actes de courage, des révolutions, les nombreuses guerres, de grands combats connus, ceux des livres d'histoires,

Certains ont été sûrement très héroïques et n'ont jamais été connus, pires certains sacrifices n'ont peut-être jamais servi à rien, n'ont rien changés au moment ou ils ont été accomplis, c'est triste, des actes extraordinaires, inconnus et inutiles.

Il y a tous les jours des personnes anonymes, exposés à des actes de courage, ils y sont préparés, les pompiers, les forces de polices, les secouristes de montagne, les spéléologues secouristes, les soldats, les agents des services secrets.

D'autres, par leurs métiers, font preuve d'une autre sorte de courage, les agents qui travaillent sur des lignes haute-tension, les mineurs de fonds, les scaphandriers, les sous-mariniers, les grutiers, les artificiers, les bâtisseurs d'ouvrages, tels les buildings, les barrages, les démineurs, les pilotes d'avions.

Il y a encore une autre sorte de courage volontaire, celui qui rejoint les loisirs : Le parachutisme, l'alpinisme, la plongée sous-marine, la course automobile ou motocycliste, le plongeon acrobatique, Le slalom géant ou le saut à ski, le saut à l'élastique.

Il y a une forme de courage plus particulière, moins simple à définir comme étant du courage puisque longuement apprise et faisant partie souvent d’un métier, il ne s’agit pas d’un courage physique, mais intellectuel Je pense par exemple à l’action d’un chirurgien, et à la décision qu’il doit prendre et dont dépend la vie ou la mort d’un patient.

Toutes ces personnes, ont en commun une forme de courage. Il faut admettre qu’une personne ayant peu confiance en elle, recherchant la sécurité, ayant une nature craintive, ne cherchant ni montée d’adrénaline à ni à s’exposer à un quelconque risque physique, ou à des hautes responsabilités, ne pourrait pas faire partie des cas cités ci-dessus.

Reste enfin le fantastique courage de personnes anonymes, qui malgré elles souvent font face à des situations qui exigent une autre sorte de courage, peut-être la plus belle car la plus gratuite de toutes, une abnégation qui une fois que l’on en a connaissance force au plus grand respect et à une réelle admiration.

Les parents d’enfants malades, dont ils connaissent l’issue, souvent cette maladie est longue, dégénérative, pénible, injuste, révoltante. Il arrive que l’inverse soit vrai, des enfants voient leurs parents décliner sans rien y pouvoir. Des malades eux mêmes qui ne se plaignent pas, font face avec calme et dignité.

C’est dans ces dernières catégories que je place les agents d’intervention de la centrale nucléaire de Fukushima. Depuis le début des incidents ces personnes savent que leur surexposition aux radiations les condamnes à moyen terme.

Ils savent qu’ils vont déclencher rapidement des leucémies et des cancers, que ce ne sera ni rapide, ni facile à vivre, pourtant tous les jours, ils font le maximum, rejouant David contre Goliath, ils tentent avec des moyens dérisoires de protéger la population de leur pays, leurs amis, leurs familles et des milliers d’inconnus. Ils mettent toute leur énergie à limiter les radiations, à remettre en fonctionnement les sécurités de cette centrale, et savent minute après minute qu’ils s’enfoncent dans une situation d’où ils ne sortiront pas, sauf quand la mort les délivrera, et je pense que ‘’délivrance’’ ne sera pas un mot trop fort. Ils ont déjà subit des doses de radiations massives, cela rend tout espoir impossible, pendant qu’ils font face au danger, sans se plaindre, sans même en parler, sans colère, sans reproches, sans bruit. Ils ont déjà commencés à mourir doucement.

Ce qui reste peut-être de leurs familles ou amis, les sait engagés dans ce dernier combat. Ils sont comme l’ensemble du peuple Japonais, admirables d’abnégation, d’humilité, d’un sens du devoir que seule cette nation mainte fois touchée, et qui mainte fois s’est remise debout pouvait produire. Ils seront reconnus comme des héros tous ensemble, ces simples salariés anonymes qui auront sacrifiés leurs vies, et qui n’en auront que peu de retour de leurs vivants. Leurs noms ne resteront pas dans les livres d’histoires. Nous en parlerons comme ‘’ces types courageux’’. Comme l’ont été malgré eux les liquidateurs de Tchernobyl, eux qui n’avaient pas choisi, ne connaissaient pas vraiment le risque n’étaient, ni volontaires, ni équipés.

Ils vivent tous dans cette région, ils y ont sûrement perdu des proches, lors du tremblement de terre ou du tsunami, leur maison, peut-être leurs enfants, leurs, femmes, mais ils sont au cœur du drame le plus menaçant et assurent leur mission.

Nous ne connaîtrons pas leurs histoires individuelles, leurs vies personnelles, ce qu’ils aimaient, ce qu’ils avaient comme projet, que faisaient t’il la veille ? Quels ont été les dernières paroles échangés avec leurs familles ? Les derniers gestes avant de quitter leurs domiciles ? Que devaient t’ils faire le lendemain ? A quoi pensent t’ils en essayant actuellement de protéger le reste du Japon ? Ils savent que dehors c’est la désolation, que leur vie a irrémédiablement changé, que les mois à venir vont faire apparaître les 1er symptômes de leur irradiation massive, ils devront faire face au pire scénario imaginable, leur maladie et ces conséquences, la solitude, le deuil, la perte de tout ce qu’ils avaient et tous ceux qu’ils connaissaient, et une vie raccourcie.

J’ai toujours cru les Kamikazes, endoctrinés, incapables de libre arbitre, voir fanatiques. Je comprends maintenant qu’il ne s’agissait que de sens du devoir au-delà de ce que nous le concevons. Il y a eu la guerre, Kobé, maintenant cette catastrophe qui restera dans l’histoire. Ce peuple n’a pas perdu son sens de l’excellence, son sens du devoir, son attachement à la patrie, le sens de honneur.

Alors que partout des personnes s’affolent, réclament des protections, se sentent déjà contaminés, ont peur, s’enfuient ou stockent comme pour une guerre locale, et nous fait honte. Cette nation qui reste calme, sans débordements, sans haine, avec tant de pudeur, oblige au respect et à l’admiration. Que de courage. ..J'aimerai que ce drame soit mieux suivi, que deviennent t-ils ?

Ironie de l’histoire pendant que ces hommes se meurent avec honneur pour protéger leur pays, un dictateur d’opérette, massacre sans état d’âme son propre peuple.

Il ne connaît sûrement pas le sens du devoir, de l’honneur, du courage.

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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 11:51

Le chômage..

Jean cherche activement du travail, alors il doit commencer la journée tôt, ayant réglé son réveille-matin (fait au Japon) à 6 heures. Pendant que sa cafetière (faite en Chine) filtrait le café, il s'est rasé avec son rasoir (fait à Hong-kong).

Jean, s'est habillé avec sa chemise (faite au Sri Lanka), ses jeans (faits à Singapour) et ses chaussures (faites en Corée). Après avoir cuit son petit déjeuner dans son nouveau poêlon (fait en Inde) agrémenté d’oranges (du Maroc) d’une banane (du Costa Rica), il s'est assis, calculatrice en main (faite en Malaisie), pour calculer le budget de sa journée.

En consultant sa montre (faite à Taiwan), il a synchronisé sa radio (faite en Chine), puis est monté dans sa voiture (faite en Italie) pour continuer sa recherche d'emploi, entre deux fermetures d'usines (en France).

À la fin d'une autre journée décourageante, il a fait quelques courses, avocats (d’Israël), mandarines (du Chili), champignons (de Pologne), puis il rentré et a décidé de se verser un verre de vin (fait en Californie) pour accompagner son dîner congelé (conditionné en Espagne), met ses chausson (faits au Brésil) et allume sa télévision (faite en Indonésie).

Il a le moral bien bas et se demande pourquoi il n'arrive pas à se trouver un bon job payant, en France...

 

Ne sourions pas trop, nos politiques sont les rois de la gaffe XXL, mais à notre niveau nous avons aussi un rôle et des choix à faire.


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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 10:50

Certains jours nous ressentons que la vie est vraiment plus difficile. A tel point que l’on se dit que cela ne peut pas continuer ainsi. Nous sommes fatigués, nous voudrions abandonner, nous n’avons plus la force de nous battre, nous sommes découragés, vidés, abattus.

Les anciens racontent qu’un jour ou une jeune femme est arrivée chez sa mère, dans cet état de lassitude totale. Sa mère l'amena dans la cuisine. Elle remplit trois casseroles d'eau et les plaça chacune à chauffer sur la cuisinière. Bientôt l'eau commença à bouillir.

Dans la première, elle plaça une pomme de terre, dans la deuxième, elle mit un œuf et dans la troisième, des grains de cafés. Elle a laissé bouillir sur le feu sans dire un mot. Après 10 minutes, elle a sortit la pomme de terre, l’œuf, Puis, elle a versé l’eau des grains de café dans un bol.

Et elle demanda à sa fille : "Dis-moi, que vois-tu ?"
"Une pomme de terre, un œuf et du café", répondit sa fille.

La femme l'amena plus près et lui demanda de toucher la pomme de terre. La fille toucha et nota qu'elle était devenue molle. La mère lui demanda alors de prendre l’œuf et de le briser. La fille enleva la coquille de l’œuf et observa qu’il était devenu dur. Finalement, la mère lui demande de sentir l’eau du bol du grain de café.

La fille demanda alors, "Qu'est-ce que ça veut dire maman ?"
Sa mère lui expliqua que chaque objet avait fait face à la même eau bouillante, la même agression, mais que chacun avait réagit différemment.

La pomme de terre y est entrée dure, mais elle est ressortie plus faible.
L’œuf était cassant, mais il est ressortit plus dur.

Quant au grain de café, il a créé une réaction unique, il n’a pas bougé, mais a modifié son environnement en changeant l’eau.

La mère demanda à sa fille, alors qui est tu dans l’adversité ?


Une pomme de terre dure, qui devient molle ?

Un œuf qui à l’air fragile, mais qui au fond est plus dur que l’on ne pense ?

Un grain de café qui restera le même mais changera ce qui l’entoure ?


Le grain de café est le plus remarquable, devant une agression violente, il n’a pas bougé et a donné à une eau banale une bonne odeur, il influence en mieux son environnement.

Pensez-y quand la vie vous bouscule, Pomme de terre, Œuf ou Café ?

Mais quoi qu’il en soit les pommes de terre, les œufs et le café vivent ensemble, et tous peuvent changer selon les circonstances, tous ont leurs places, tous sont utiles.

Et peut-être sommes-nous un peu tout cela.

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15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 15:27

Le client.

Vaste sujet, que ‘’le client’’, d’abord je m’exprime avec l’esprit libre car je suis bien sur moi-même client, et nous sommes tous clients et tous un jour ou l’autre nous sommes le gagnant du prix du ‘’lourdingue’’ de la journée.

Le gagnant qui mériterait d’être invité à un dîner.

Alors sans complexe je peux m’en donner à cœur joie, à tailler un costume à mes semblables qui dans le domaine de l’absurdité ne cessent de me surprendre.

J’ai demandé en plus de ma propre expérience à mes proches de me parler de leurs clients afin d’étoffer le sujet. Vous allez apprécier. On peut le constater en lisant les instructions de produits de consommation et des services SAV.

Sur une housse couvrante pour pare-brise de voiture anti-givre.
Ne jamais conduire lorsque la housse est sur votre pare-brise.
Sur une boîte de plat préparé:
Le contenu peut être chaud lorsqu'il est chauffé.
Sur la feuille d'instructions d'un séchoir à cheveux.
Ne pas utiliser sous la douche. Ne jamais utiliser en dormant.
Sur un déguisement de Batman:
PARENTS: Utilisez avec précaution. Le masque et le plastron n'offrent aucune réelle protection, et la cape ne permet pas de voler.
Dans le manuel d'instructions d'une télévision:

Ne versez pas de liquide dans le téléviseur.
Sur le manche d'un marteau:
N'utilisez pas ce marteau pour frapper des objets solides.
Sur un briquet : La flamme peut causer un incendie.
Sur un sac de frites :
Vous pourriez être gagnant ! Aucun achat requis. Détails à l'intérieur.
Sur un savon : Instructions: utiliser comme un savon ordinaire.
Sur des repas surgelés : Suggestion pour servir : décongeler.
Sur un emballage de bonnet de douche dans un hôtel : Bon pour 1 tête.
Sur une pizza précuite: Le produit sera chaud après avoir été chauffé.
Dans les instructions d'un fer à repasser : Ne pas repasser le linge sur le corps.
Sur une bouteille de somnifère : Attention: Peut causer la somnolence.
Sur la boîte d'un couteau de cuisine :
Attention: Garder en DEHORS des enfants.

Sur une boîte de guirlandes de Noël (fabriquées en Chine).
Pour utilisation intérieure ou extérieure seulement.
Sur un sachet de noix fourni dans un avion de American Airlines :
Instructions: ouvrir le sachet, manger les noix.
Dans les instructions d'une scie à chaîne:
Ne jamais tenter d'arrêter la chaîne avec les mains.

Pharmacie :

Donnez-moi quelque chose, mon nerf asiatique me fait mal et je ne tiens plus debout.
Surtout marquez-moi bien la posologie sur la boîte, car je ne sais pas lire.
Vous verrez Madame, un jour on se réveillera mort dans notre lit.
Je n’ai pas pris ma carte végétale.
Mon fils est tombé de mobylette. Il a le bras plein d’esquimaux.
On va me faire une césarienne, le bébé ne passe pas par voie orale.
A l’hôpital, ils m’ont fait un ketchup complet.
J’ai mal dans le bas du dos. Je crois que j’ai attrapé un bungalow.
Mon mari a eu un problème respiratoire à l’anesthésie, on a du l’entuber.
Je voudrais un hémophile indien.
Avez-vous le médicament de la pub télé, "AOL 9.0 celui qui bloque les virus".
On m’a dit que vous aviez de la pommade à l’harmonica.


SAV Renault :

Standard : Avez-vous la plaque d'immatriculation ?
Cliente :Ah non ! Non ! Elle est toujours sur la voiture, je n'ais rien pour la dévisser.

Cliente : Alors, je vous explique, j'ai roulé toute la matinée sur des routes de campagne et j'ai dû prendre une pierre, j'ai une très légère fuite au réservoir d'essence. Je suis très pressée et je ne veux pas qu'on me remorque au garage. Tout ce que je voudrais, c'est que vous m'envoyiez un monsieur pour me boucher le petit trou !
Client :
Pourriez-vous m'envoyer un dépanneur pour qu'il voit si c'est la peine qu'il vienne.

Standard : Est-ce que le véhicule roule ?
Un client : Je ne sais pas, je n'arrive pas a démarrer.
Standard : Vous avez une garantie sur cette voiture ?
Un client : Oh sûrement ! Je l'ai achetée neuve !
Standard : Quand ?
Un client : il y a 9 ans !

Standard : Puis-je avoir votre immatriculation, s'il vous plaît ?
Un client : 31
Standard : Et la suite ?
Un client : Ah ? Vous voulez tous les chiffres?

Standard : Vous avez quel modèle de voiture, s'il vous plaît ?
Client : (énervé) : Une merde !
Standard (prudent) : S'agirait-il d'une Renault ?
Un client : Qu'est-ce que je viens de vous dire ?!


La Sécu :

Mes dents sont tellement mauvaises que je ne peux mâcher que du potage.
Au guichet on m'a fait attendre une heure toute seule en file indienne.
On a coupe les bourses de mon fils, il ne va plus en classe.
Comme mon pauvre mari doit partir chez les fous, je l'envoie à votre bureau.
Veuillez me faire connaître la marche à suivre pour une naissance.
Je suis restée malade a cheval sur deux mois.

Notre SAV

 :

 

Au téléphone question d’un client, ‘’sur votre notice il y a écrit page 7, Il faut obligatoirement retirer le bouchon noir’’, est-ce que je l’enlève ?

Je vous téléphone à vous car j’ai acheté un produit de votre marque : Effectivement c’est mieux. ..

Sur la notice il y a écrit qu’il faut fixer en perçant avec un foret de 12, dans la boite j’ai pas trouvé le forêt de 12.

J’ai acheté un de vos produit il y a 4 mois, j’ai vu que ce mois-ci vous faisiez une promotion, comment je fais pour en bénéficier ?

J’ai acheté un kit à monter soi-même de votre marque, il peut venir quand l’installateur ?

Ce n’est pas précisé mais la garantie elle commence à partir de la date d’achat ?

Je ne tiens pas à acheter un matériel CEE qui vient de Chine !

Des comme ça, il y en a des milliers, le problème est que même si cela nous fait bien rire, ces personnes ont le droit de conduire, d’avoir des enfants et de voter. Cela à quand même des conséquences. Nos élus pas tous meilleurs doivent quand même diriger un pays avec cette population. Je serai assez curieux de pouvoir lire les courriers adressés aux différents présidents de la république depuis 20 ans.

Avant que des gens arrivent à l’âge adulte dans ces conditions, c’est que le système à été très défaillant. Bien sur beaucoup ne cherchent pas à comprendre à réfléchir, mais c’est aussi que l’on a pas développé chez eux ce réflexe. Ces exemples sont français, pays de culture ou l’instruction n’est pas la moins bonne. Et quand on regarde le triste spectacle des Anges de la télé-réalité, Secret story, ou Qui veut épouser mon fils. On voit bien que le niveau est tiré vers le bas et que (en moyenne) 8 millions de téléspectateurs sont réunis devant ces âneries. C’est affligeant, inquiétant, et ça mène ou ? Les opérateurs de SAV, les commerçants, caissières, standardistes et autres, se font insulter à longueur d’année par ce genre de clients qui n’a plus la capacité de réfléchir. C’est juste un constat, pas très flatteur.



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14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 16:47

La base de ce texte n’est pas de moi, Je ne sais pas qui est l’auteur original. Mais comme je partage les grandes lignes, le l’ai retravaillé, et y ai ajouté une partie de mes remarques personnelles.
Il s’agit pour la partie ‘électrique’ d’un coup de gueule d'un ingénieur EDF après un journal de 20h, grande audience, que certains croient sans émettre aucun doute.

prenant pour des débiles mentaux profonds ou des séniles précoces, un intervenant nous a expliqué qu'en coupant toutes les veilleuses de nos appareils électriques, nous pouvions économiser 15% de notre consommation.
Bien sur faux, au maximum nous économiserions
2 à 3%.
Le même nous a expliqué qu'en remplaçant nos lampes traditionnelles par des lampes à économie d'énergie, nous pouvions économiser 30 à 35%. Encore faux c'est 4 à 5 % que l'on pourrait économiser.

Il est évident qu’une maison vétuste et équipée de matériel vétuste consomme encore beaucoup trop par rapport à une maison neuve haute isolation équipée de matériel AAA. Pas besoin d’avoir fait de hautes études pour comprendre cela, et pas besoin de culpabiliser les personnes qui ont d’anciens logements et d’anciens appareils électriques. Tout le monde ne pas tout remplacer.
Pour couronner le tout, une brillante journaliste (que notre télé est instructive) a pris le relais et fait le total des économies pouvant être réalisées selon ces critères éclairés : 15 % sur les veilleuses + 35% sur les lampes = 50% d'économie d'énergie ! Cela annoncé très sérieusement. Ben voyons c’est simple !

Elle n'est pas allée jusqu'à le dire, mais nous qui sommes particulièrement débiles, mais elle insinuait que demain, si nous suivions scrupuleusement ces instructions, on pouvait arrêter la moitié des centrales électriques ! ...

En passant on va nous obliger à rouler en code ce qui augmente réellement la consommation de tous les véhicule de 2%, cherchez l’erreur.
Nous avons failli mourir idiots, mais pourquoi ne nous a-t-on pas expliqué tout ça avant

Il y a 25 ans, l’état encourageait les installation au fuel, aujourd’hui c’est tellement cher, qu’il prévoir une prime au chauffage pour les personnes n’ayant plus les moyens de remplir les milliers de litres d’une citerne, et subventionner les Marins pêcheurs et leurs bateaux gros consommateurs.

Ensuite il y a 15 ans, toujours notre état, nous a fait l’éloge du tout électrique, tellement propre et tellement bon marché puisque qu’avec nos centrales nous en maîtrisions la production et nous n’avions aucune dépendance de l’OPEP, ce qui garantissait un prix bas. Nous connaissons la suite. Il y a à peine 5 ans, le gaz était devenu le produit miracle aujourd’hui indexé pour une raison incompréhensible et absurde sur le prix du pétrole, il augmente de manière vertigineuse et ce n’est pas fini.

J’en ai fait l’expérience moi-même comme beaucoup, j’ai changé toutes mes ampoules ancienne génération contre des économiques, résultat ma facture a augmenté en plus de l’investissement (200€), j’ai mis des économiseurs d’eau à tous mes robinets, ma facture d’eau a augmenté, j’ai acheté une voiture récente plus économique, mon budget carburant a explosé. Je me suis plié au tri sélectif, mes taxes locales ont augmentés. Quoi que nous propose comme voie notre état rapidement nos nous faisons arnaquer, une énergie est bon marché, jusqu'à un seuil de consommateurs, dés que ce seuil intéressant est atteint cette énergie se met à flamber et nous ne pouvons que subir, pendant que l’état à coup de taxes, s’enrichit en nous appauvrissant.

Pourquoi le fuel rouge qui est exactement le même produit que le gas-oil est moitié moins cher ? Pourquoi si un particulier l’utilise devient t’il hors la loi ?

Quelle obligation d’indexer le prix du gaz qui arrive de Russie, sur le prix sur celui pétrole qui arrive des producteurs de l’OPEP ?

Pourquoi puisque notre programme nucléaire des les années 70 à été de maîtriser notre énergie électrique et de nous protéger, notre facture domestique est t’elle devenue si chère et continue d’augmenter ?

A part les taxes, les augmentations qui servent l’état…Rien d’autre. Aujourd’hui le carburant devient trop cher et mécaniquement l’état encaisse 76% de TIPP.

Nos autoroutes devaient être gratuites, les péages n’arrêtent pas d’augmenter.

Nous vivons dans un mensonge permanent et sommes aussi manipulé par rapport à la vérité en permanence. Comment faire confiance et respecter nos politiques ?

Si demain les voitures électriques deviennent vraiment nombreuses, que croyez-vous qu’il arrivera ? Que nous pourrons faire ‘le plein’ dans notre garage au prix domestique et priver l’état de recettes ? Et bien il y aura des prises spéciales avec une électricité taxés plus fort pour compenser, qui seront les dindons ?

Des personnes qui utilisent de l’huile pour leurs voitures sont poursuivies juridiquement, le moteur Pantone qui serait une alternative est interdit, la voiture à air comprimé qui existe n’a reçu aucune aide, aucune subvention pour être développée, tiens

pourquoi ? ?

Est-ce que les supertankers et super portes containers qui font des aller/retour non-stop, pour aller chercher des produits très loin, sont absolument nécessaires et ont t’ils des moteurs économes et propres ?

Les voitures de fonctions de nos élus, sont t’elles hybrides ?

Les bâtiments dépendants de l’état sont t’ils aux normes les meilleures ? Sont-ils équipés de panneaux solaires, de récupérateurs d’eau de pluie ?

Les milliers de véhicules de l’armée sont t’ils étudiés pour être plus économes et propres ?

Notre état dévoreur de millions de documents, est t’il a jour, dans la consommation du papier ? Et donc de la déforestation ?

Les bâtiments publics éclairés la nuit, c’est obligatoire ?

Un des moyens de moins consommer et de moins réchauffer la planète n’est t’il pas d’éviter de passer des millions d’heures dans les embouteillages ? Que font nos décideurs pour cela ?

Est-ce que l’on se préoccupe de la monstrueuse pollution sur l’environnement que NOUS générons à donner notre travail à la Chine ou l’Inde qui n’ont aucune structure de recyclage, et qui n’hésitent pas à rejeter dans leurs cours d’eau des polluants ? Qui utilisent massivement des usines vétustes sans aucunes normes pour nous servir ?


Pour revenir et continuer dans la débilité profonde, la ‘’Bio girl's’’ nous a ensuite précisé que pour les 50% restants, on pouvait les alimenter avec des panneaux solaires qui produisent de l'électricité 'verte', en illustrant son propos d'une photo d'une belle maison avec un petit panneau solaire.
Là, j'ai failli chercher une arme, car on n'avait encore jamais vu un niveau de désinformation pareil, une absurdité aussi monumentale.
En effet, pour produire ces 50 % restants, si on se base sur une consommation moyenne de 6 kW (un abonnement classique sans chauffage électrique), il faudrait que chaque maison possède 140 mètres de panneaux solaires pour un coût de 89.628€
Calculez le retour sur investissement.
Dans le chapitre 'c'est bon pour la planète', il convient d'ajouter que les panneaux solaires, on ne sait qu'en faire quand ils arrivent en fin de vie, car ils contiennent plein de silicium et autres métaux lourds très polluants.
Ne croyez surtout pas que je sois contre les économies d'énergies, Je suis à 100% pour, quand elles sont réalistes, intelligentes et quand le citoyen en profite. Mais de grâce pas d'intoxication de ce genre, c’est indécent, mensonger, et ça ne fait rien avancer.

Avec tous ces efforts, nous devrions tous voir nos factures diminuer.
Pour continuer dans l'intox, à Biville-sur-mer en Seine-Maritime ? Un petit village du littoral proche de Dieppe, où 6 éoliennes sont récemment sorties de terre.

Six engins de dernière génération qui occupent 4 km du littoral Normand et dont les pales culminent à 85 m de hauteur. Chaque éolienne à une puissance max. de 2 mégawatts...Quand le vent souffle assez fort.
C'est toujours ça, dommage quand même que cette énergie renouvelable soit si chère et non maîtrisable, mais ce n’est pas grave, EDF à obligation de la racheter (et cher).

Mais revenons à nos 6 éoliennes, régulièrement il n'y a qu'une seule éolienne qui tourne, les 5 autres seraient-elles privées de vent ?
Et bien non, mais du vent il n'y en a pas assez tous les jours, c'est la nature, l'homme ne lui dicte pas encore sa loi.
Mais alors, s'il n'y a pas de vent comment expliquer qu'une et une seule des éoliennes tourne ? La réponse est très simple : On veut nous faire croire à fond aux énergies renouvelables, alors on n'hésite pas à tricher pour en cacher le mauvais coté.
Et Bien, comme les habitants de la région n'ont pas encore accepté ça dans leur paysage, cela serai bien énervant de voir toutes les éoliennes à l'arrêt.
Alors, tout simplement, on en fait tourner une...Au moteur (oui c'est possible, en lui donnant du courant ! ).

Il est temps d'arrêter de nous rabâcher tous les soirs à la météo 'c'est bon pour la planète', parce que là, on sait plus trop ou est le bien et le mal, et on va finir par penser que ceux qui donnent des conseils en plus d'être malhonnêtes ou incompétents, sont dangereux.
L'électricité 'propre' sans fumées, sans CO², sans atomes, disponible quand on en a besoin, renouvelable, à un prix qui ne détruise pas nos emplois,ou la planète, ça n'existe pas, mis à part les centrales hydroélectriques. Suffisantes dans 20, 30 ou 50 ans peut-être.

Dans mon entourage, je ne connais personne qui lave du linge propre, ou qui met en route son lave-vaisselle vide... Qui chauffe la maison fenêtres ouvertes.
Alors, il est grand temps que les médias et leurs gilets à rayures serviles qui nous desservent, arrêtent de nous prendre pour des demeurés, avec des reportages orientés, tronqués, et des leçons de civisme qui ne tiennent pas la route.


On pourrait aussi évoquer les biocarburants, présentés comme carburants Verts alors que s'engager dans cette voie, est un désastre écologique et humain à brève échéance Flairant l'aubaine, de grands groupes Agro-alimentaires, défrichent en ce moment des forêts entières et remplacent des cultures destinées à l'alimentation humaine par ces Plantations destinées à la production de carburant 'vert' (50% de la production de maïs des USA aura été détourné cette année pour cette production).

…Et avec cela qui n’est qu’un dixième de la réalité, on nous culpabilise, on nous demande de changer nos habitudes, on nous fait payer, pour l’incompétence de nos politiques, on taxe et on taxe encore ! plus que marre d’être à ce point pris pour des idiots, pressés comme des citrons, méprisés, et dirigés par des malhonnêtes.

Nous ne pouvons rien décider, mais nous finissons par être responsables et par payer les erreurs des autres.
Surtout, surtout, je vous en prie. INFORMEZ-VOUS ! Ne vous laissez pas manipuler.
Et diffusez ceci si cela vous interpelle !

 

 

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11 mars 2011 5 11 /03 /mars /2011 17:09

La belle histoire du chauffeur de taxi, n'est pas de moi, mais je l'ai toujours en tête, elle reflète, ce que nous sommes parfois, pressés, indifférents, indisponibles, égoistes, et aussi ce que nous pouvons être, attentionnés, respectueux, simplement humains dans le plus beau sens du mot. A nous de décider. 

 

De service de nuit, je suis arrivé à 2 h 30 du matin sur le lieu où j'étais appelé, le bâtiment était sombre excepté une petite lumière allumée à la fenêtre du rez-de-chaussée.

Dans de telles circonstances, beaucoup de chauffeurs auraient simplement klaxonné une ou deux fois, attendu une minute puis seraient repartis. Mais j'avais vu trop de pauvres gens qui dépendaient des taxis comme de leur seul moyen de locomotion. Ce passager pouvait être quelqu'un qui avait besoin de mon aide, me raisonnais-je.


J'ai donc marché jusqu'à la porte et j'ai frappé. "Attendez une minute", répondit une voix frêle et âgée. J'entendais qu'on traînait quelque chose à travers la pièce.

Après un long moment, la porte s'ouvrit. Une petite femme d'environ 80 ans se tenait devant moi. Elle était habillée d'une robe imprimée et portait un chapeau à voilette ; elle ressemblait à une personne qui sortait d'un film des années 40. A côté d'elle se trouvait une petite valise.


L'appartement donnait l'impression que personne n'y avait vécu depuis des années. Tous les meubles étaient couverts de draps. Il n'y avait pas de pendule accrochée au mur, ni aucune babiole ou ustensiles sur les étagères.

"Voudriez-vous porter mon sac s'il vous plaît ?" Demanda la dame. Je portai la valise jusqu'à la voiture puis retournai pour aider la femme. Elle a prit mon bras et nous avons marché lentement vers le taxi. Elle ne cessait de me remercier pour ma gentillesse.


"Ce n'est rien", lui dis-je. " J'essaie juste de traiter mes passagers comme je voudrais que l’on traite ma mère."


Après nous être installés dans le taxi, elle me donna une adresse puis demanda : "Pourriez-vous passer par le centre ville ?".

"Ce n'est pas le chemin le plus court !" Lui répondis-je rapidement.

"Oh ! Ca m'est égal" dit-elle. "Je ne suis pas pressée. Je suis en route pour l'hospice."

Je regardai dans mon rétroviseur. Ses yeux brillaient. "Je n'ai plus de famille" ajouta-t-elle. "Le docteur a dit que je n'en avais plus pour très longtemps."

J'ai discrètement éteint le compteur. "Quelle route voulez-vous que je prenne ?" Ai-je demandé

Durant les deux heures qui suivirent, nous avons roulé à travers la ville. Elle m'a montré l'immeuble où elle avait travaillé. Nous avons traversé le quartier où elle et son mari avaient vécu quand ils étaient jeunes mariés. Elle me demanda de m'arrêter devant un entrepôt de meubles qui, à une époque, avait été une salle de bal où elle allait danser quand elle était jeune.

Parfois, elle me demandait de ralentir devant un bâtiment où à un endroit en particulier et elle observait, le regard fixe, sans dire un mot.


Alors que le premier rayon de soleil apparaissait à l'horizon, elle me dit : "Je suis fatiguée. Allons-y maintenant."


Nous avons roulé en silence vers l'adresse qu'elle m'avait donnée.


C'était un modeste bâtiment, comme une petite maison de retraite, avec une allée qui passait sous un portique. Dès que nous nous sommes arrêtés, deux infirmières vinrent vers le taxi. Elles étaient pleines de sollicitudes, attentives à chacun des mouvements de ma passagère. Elle était attendue.

J'ouvris le coffre et portai la petite valise jusqu'à la porte. La dame était déjà assise dans une chaise roulante.


"Combien vous dois-je ?" Demanda-t-elle tout en sortant son porte-monnaie.

"Rien" lui répondis-je.


"Vous devez gagner votre vie" me dit-elle.

"Il y a d'autres clients" répondis-je. Sans presque y penser, je me penchai vers elle et l'entourai de mes bras.

Elle me serra fermement.

"Vous avez donné à une femme âgée un instant de joie" dit-elle. "Merci."

J’ai serré sa main puis j’ai fais demi-tour dans la faible clarté du matin.

Derrière moi, la porte se ferma. C'était le son d'une vie qui se terminait. Je n'ai pas pris d'autres clients. J’ai conduis sans but, perdu dans mes pensées. J’aurais pu difficilement parler.

Que se serait-il passé si cette femme était tombée sur un chauffeur impatient, pressé, boulot-boulot ?

Et si je ne m’étais comporté ‘’que’’ comme un chauffeur de taxi ?

 

En y pensant, je ne pense pas avoir fait quelque chose de plus important dans ma vie.

Nous sommes conditionnés à penser que notre vie tourne autour de grands événements. Mais les grands moments nous prennent souvent par surprise et joliment enveloppés. Là où l’on ne les attend pas, là où d’autres ne les verraient pas.

 

Les gens ne se souviendront pas exactement de ce que vous avez fait ou dit, mais ils se souviendront toujours de que vous leur avez fait ressentir

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10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 17:14

Lorsque j'étais très jeune, chez nous mon père a fait installer un des premiers téléphones. Je me rappelle très bien de ce bloc en Bakélite noir bien lustré et son énorme cadran.

J’étais habitué à écouter avec fascination mes parents lui parler. J'ai par la suite, découvert que quelque part, dans ce merveilleux appareil, vivait une personne fantastique. Son nom était : Renseignement S.V.P. et il n'y avait rien qu'elle ne savait pas. Renseignement S.V.P. pouvait fournir le numéro de n'importe qui, en plus de l'heure exacte.

Ma première expérience personnelle avec cet être mystérieux s'est produite un jour où ma mère était partie chez une voisine. Je m'amusais au sous-sol et je me suis donné un violent coup de marteau sur un doigt. La douleur était terrible, mais il ne semblait pas y avoir de raisons pour que je crie. J'étais seul et personne ne pourrait m'entendre et me réconforter.

Je faisais les cent pas autour de la maison, en suçant mon doigt pour finalement arriver devant l'escalier. Le téléphone ! Rapidement, j'ai couru chercher le petit tabouret dans la cuisine, et je l'ai traîné jusque devant le téléphone. Je suis monté dessus, j'ai décroché le combiné et l'ai placé contre mon oreille. Renseignement S.V.P. dis-je dans le microphone, d’un air impératif.

Un clic ou deux, et j'entends une petite voix claire me dire ‘’Renseignement, bonjour "

Je dis alors : Je me suis fait mal au doigt… Comment t’appelles-tu me demanda la voix ? Je répondis ‘’Titou’’, mon surnom, Et est-ce que tu saignes ? , M’a demandé la voix. Je lui réponds Non. Je me suis frappé le doigt avec un marteau et ça fait très mal. Elle me demande alors : Peux-tu ouvrir la boîte à glace. Je lui répondis que oui. Alors, prends un petit morceau de glace et pose-le sur ton doigt, me dit-elle.

Après cette expérience, j'ai appelé Renseignement S.V.P. pour n'importe quoi. Je lui ai demandé de l'aide pour ma géographie et elle m'a dit où se trouvait Montréal et pékin. Elle m'a aidé aussi avec mes mathématiques. Elle m'a dit que le petit écureuil, que j'avais trouvé dans le parc, la journée précédente, devait manger des fruits et des noix.

Un peu plus tard, mon chien est mort. J'ai donc appelé Renseignement S.V.P. et lui ai raconté ma triste histoire. Elle m'a écouté attentivement et m'a dit les choses usuelles qu'un adulte dit pour consoler un enfant. Mais j'étais inconsolable. Je lui ai demandé pourquoi les chiens nos amis qui procurent tellement de joie aux familles, peuvent partir comme ça, du jour au lendemain, en laissant un si grand vide ?

Elle a probablement ressenti mon profond désarroi et me dit alors, d'une voix si calme : Rappelle-toi toujours qu'il existe d'autres mondes où l’on peu jouer et se retrouver.

D'une certaine façon, je me sentais mieux. Une autre fois que j'utilisais le téléphone : Renseignement S.V.P.. Renseignement, me répondait la voix, maintenant devenue si familière. Je lui demande alors comment épeler le mot émeraude.

Alors que j'avais 7 ans, nous avons déménagé bien plus loin. Je m'ennuyais souvent de mon amie. Renseignement S.V.P. qui vivait dans cette vieille boîte de notre maison familiale. Dans la nouvelle, il y avait un tout autre appareil bien plus moderne et orange, curieusement, je n'ai jamais plus songé à utiliser le nouvel appareil téléphonique si étincelant.

Alors que j’entrais dans l'adolescence, les souvenirs de ces conversations de mon enfance me revenaient parfois. Et lors des moments de doutes et de difficultés, je me rappelais ce doux sentiment de sécurité que j'avais à cette époque. Je comprenais maintenant la patience, la compréhension et la gentillesse qu'elle a eue à consacrer de son temps pour un petit garçon inconnu.

Quelques années plus tard, étudiant au lycée une sortie scolaire devait faire halte dans mon ancien village. J'avais donc près d'une demi-heure de battement. Ce souvenir est revenu si fort que sans penser vraiment à ce que je faisais, j'ai composé le 0 et dit Renseignement S.V.P.. Miraculeusement, j'entendis alors cette même petite voix claire que je connaissais si bien : Oui renseignements, bonjour.

Je n'avais rien prévu de tout ça, mais je m'entendis lui dire, Pouvez-vous m'aider à épeler le mot émeraude ? Il y a eu un long moment de silence. Ensuite, j'entendis une voix si douce me répondre : Je suppose que ton doigt doit être guéri maintenant. Je me mis à rire et lui dit : C'est donc toujours vous. Je lui dis : Je me demande si vous avez la moindre idée comme vous étiez importante pour moi pendant toutes ces années ?

Je me demande, dit-elle, si tu sais combien tes appels étaient importants pour moi ?

Je n'ai jamais eu d'enfant et j'étais toujours impatiente de recevoir tes appels. Je lui ai dit comment, si souvent, j'ai pensé à elle au cours de ces dernières années et je lui ai demandé si je pouvais la rappeler, de temps en temps. Je t'en prie, tu n'auras qu'à demander Sophie, me répondit-elle.

Trois mois plus tard, j’ai rappelé. Une voix différente me répondit : Renseignement. J'ai donc demandé à parler à Sophie. Etes-vous un ami ? Me demanda la voix inconnue. Je lui répondis : Oui, un vieil ami. J'entendis la voix me dire : Je suis désolée d'avoir à vous dire ça, mais Sophie ne travaillait plus qu'à temps partiel ces dernières années parce qu'elle était très malade. Elle est morte il y a cinq semaines déjà. Avant même que je n'ai le temps de raccrocher, elle me dit : Attendez une minute. Votre surnom est Titou ? Je répondis Oui. Eh bien, Sophie a laissé un message pour vous. Elle l'a écrit, au cas où vous appelleriez. Laissez-moi vous le lire. Ce message disait : Dites-lui que je crois toujours qu'il y a d'autres mondes où on peut jouer et se retrouver. Il saura ce que je veux dire ! . Oui Je savais ce que Sophie voulait dire.

Ne sous-estimez jamais l'influence que vous pouvez avoir sur les autres.



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9 mars 2011 3 09 /03 /mars /2011 17:08

La Sté pour laquelle je travaille (grossiste) est dans le secteur de l’équipement de la maison, (La Domotique) propose des produits à caractère techniques.

Des équipements de confort. Je ne peux pas être juge et parti, toutefois en toute objectivité, même si parfois nous reconnaissons quelques défaut minimes et ponctuels à des séries, je peux affirmer que nous proposons plutôt une bonne qualité de matériel nous y veillons. Tous nos produits proviennent uniquement d’Europe, France, Espagne Italie, Allemagne.

Ces produits sont distribués par de grandes enseignes de bricolage.

C’est là que commence les absurdités.

Ces groupes qui ont normalement un vrai rôle économique, et un rôle social évident, manquent à tous leurs devoirs et cela sans le moindre état d’âme.

Nous avons tous entendu parler des éleveurs, agriculteurs, producteurs de lait, qui par désespoir, versent leur production sur les routes, manifestent devant et dans les grandes surfaces alimentaires, tellement les conditions de travail avec ces grands donneurs d’ordres sont intenables. Et bien les magasins de bricolages, ont les mêmes méthodes, aussi froides, aussi cyniques, tout cela servi par un haut niveau d’incompétence, des stratégies absurdes, un dénie complet du consommateur.

Il nous est souvent demandé de nous aligner sur des prix, direct d'usines chinoises !

Mais avec plus de service, plus de qualité, plus de personnel, des frais de transport réduits, voir supprimés, des échantillons gratuits pour tout les magasins, des documentations papier glacé, un service après vente de haut niveau, un stock important pour ne pas risquer la rupture, des commerciaux de terrain qui passent régulièrement sur tout le territoire, des paiements à 60 jours, souvent rallongés pour une virgule mal placée, des opérations proportionnelles régulières et imposées, des cadeaux, des formations, des implantations, des " + " produits…Et surtout des ‘’participations commerciales "volontaires" ! C’est à dire les bonnes vieilles marges arrières qui ont changés de nom, elles existent plus que jamais, sont de plus en plus hautes, et n’ont même pas de justification, mais c’est cela ou un autre attend la place, chantage abusif, pression permanente.

Alors que les Chinois obligent à commander par containers et payables avant de quitter le port,  aucun commercial ne vient former ou visiter les magasins, il n’y a pas d’échantillons gratuits pour tous les magasins, il n’y a pas de SAV en France, il n’y a pas de stock de pièces détachées, il n’y a pas de conseils professionnels, les normes produits sont bien souvent imaginaires, il n’y a pas d’implantations, pas d’inventaires. Bref tout ce qui est exigé pour les Sté nationales ne vaut plus pour les Sté Asiatiques. La qualité comme le service tout est tiré vers le bas. Cet état d’esprit amène l’appauvrissement des entreprises locales, les allégements de personnel, des salaires trop bas, la quasi-disparition de recherche et développement, et régulièrement des fermetures. C’est un système de vases communiquants, ou nous aidons et enrichissons les pays lointains, en appauvrissant notre économie locale. Ces grands groupes avides, sans moralité, ont tous la même excuse pitoyable et hypocrite, ‘’si je ne le fais pas, un autre le fera’’. Il n’y a que 4 groupes qui détiennent les principales enseignes que nous connaissons tous, ces 4 groupes qui emploient plusieurs dizaines de milliers de salariés, et génèrent plusieurs milliards d’euros de CA, ne sont pas capables de comprendre que chaque chômeur en plus est un consommateur en moins, ou un consommateur à budget fondant, ils ne sont pas capables, de comprendre qu’ils jouent à moyen terme contre leurs intérêts, pas capables de comprendre que les chinois qu’ils enrichissent (en apauvrissant des stés Européennes) ne viennent pas dans leurs magasins consommer, pas capable de comprendre que nous sommes liés, nous avons besoin d’eux pour toucher le plus grand nombre et diffuser nos produits, ils ont besoin de nous pour remplir leurs rayons, ils ont besoin que les salariés locaux gardent leurs emplois et gagnent convenablement leur vie pour êtres leurs clients. Il n’est pas ici question de dire qu’il ne faut plus rien faire venir d’Asie, il est juste question de redéfinir une relation saine et d’équilibrer la proportion de matériel français ou CE, et de matériel arrivant de l’autre bout de la planète. Au moins favoriser l’Europe, et surtout avoir une stratégie de bon sens, des produits accessibles Asiatiques, ne doivent pas submerger des produits plus qualitatifs Français, Italiens ou Allemands. Il y a une clientèle pour tous les segments.

Certains produits non techniques peuvent être bas prix sans conséquences, et d’autres produits doivent être payés au prix juste car pour les clients se sont des investissements non anodins et parfois des privations et des choix difficiles.

En plus le consommateur ne dispose pas du vrai choix du marché, les enseignes sélectionnent les entreprises qui offrent la plus belle marge arrière, le prix le plus bas sont les plus dociles aux demandes, et laissent volontairement à l’écart d’autres sociétés qui proposent de bons produits, mais ne peuvent pas satisfaire toutes les exigences fantaisistes demandées.

Simple à vérifier: Allez dans ces enseignes et regardez bien, vous y trouverez 80% de même marques!! Et sûrement pas par manque de choix, vérifiez ensuite l’offre sur internet, vous constaterez combien il existe de produits qui ne sont pas représentés. Pas retenus car incapables de résister à ces rouleaux compresseurs qui veulent tout et ne pas le payer.

Emmurés dans leurs certitudes, incapables de recevoir une critique ou un avis contraire, incapable d’humilité et de collaboration efficace, ces enseignes sont devenues plus nuisibles qu’utiles au sens large du terme, le turn-over y est monstrueux, preuve du mal être de leurs salariés, le niveau des chefs de produits aux simples vendeurs est devenu gravement bas, elles sont consommatrices de contrats précaires, aidés, coûteux pour l’économie Française et médiocres pour ceux qui en bénéficient, a faire venir de loin une majorité des produits, elles ont un impact très important sur l’environnement, direct et indirect (ballet de cargos bourrés de containers qui traversent les océans et déchets de produits médiocres à courte durée de vie) pollution visuelle avec des 4x3 sur le bord de toutes nos routes et millions de tracts dans les boites aux lettres. Beaucoup de choses faciles à éviter ou limiter.

Ces groupes ne changeront pas au contraire la tendance est à répandre ce modèle nuisible sur de nouveaux territoires. Comme notre état est totalement dépassé, inconscient, inefficace à prendre à compte cette aberration, il n’y a que la prise de conscience des consommateurs qui peut changer les choses. Des achats réfléchis, le retour aux commerçants de proximités, refaire vivre nos commerces de villages et de quartiers, favoriser les vrais produits fabriqués en Europe, c’est moins de pollutions et plus d’emplois. Et qui pousse les portes de leurs magasins, des chinois ? Nous avons consommateurs ce pouvoir.

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9 mars 2011 3 09 /03 /mars /2011 09:40

C'est ce que nos grands-parents disaient ‘’Nous n’avons pas les moyens de ne pas acheter cher’’

Jeune homme, je ne comprenais pas bien, il a fallu quelques années et surtout le changement des mœurs de consommation, pour que cette expression que j’avais oublié me revienne et que j’en mesure toute la portée. A y réfléchir ils étaient écologiques bien avant l’heure, et surtout était doués de réflexion.

Ils achetaient des produits de qualité, ces produits duraient, et avaient plusieurs vies, ils ne lâchaient pas en cours de route avant même que la garantie ne soit terminée, d’ailleurs les industriels de cette époque avaient peu de prise en charge de garantie, ou pour des problèmes mineurs. Une voiture était achetée pour 8 à 10 ans, elle restait parfois dans la famille pour un fils ou un neveu, un frigidaire devait durer 15 ans, une gazinière 20 ans, un téléviseur 10 ans, une machine à coudre toute une vie, des draps 10 ans, les couverts une vie, etc.

Mes grands-parents n’auraient sûrement pas acheté un produit médiocre à durée de vie courte et qui n’aurait pas pu servir à d’autres après eux, ils patientaient, parfois se privaient, mais ils ‘’n’achetaient pas’’… Ils investissaient. J’ai toujours aujourd’hui certains objets de mon grand-père, de mes parents, pour la plupart je ne m’en sers plus, mais quelle vie ils ont eu. Ils ne sont pas inutilisables, minables, cassés. Ceux qui servent encore le font sans faillir, après 30 ans d’utilisation, comme ce vieux moulin à café toujours d’attaque. Quel produit achetons-nous aujourd’hui aura la même histoire ? Comment sommes nous passé de cette sagesse et intelligence d’achat à notre hyper-consommation de produits de mauvaise facture ?

Mon avis est que nous voulons tout tout de suite et pas cher. Nous refusons d’attendre, nous refusons de payer le prix de la qualité, nous acceptons dès l’achat que notre produit ne vivra que 3 à 5 ans dans le meilleur des cas, et même si par bonheur il est encore en état, il ne nous plaira plus. C’est l’exemple des téléphones portables, nos points de fidélité nous encouragent à changer tous les 18 ou 24 mois des appareils tout à fait fonctionnels. Nous faisons des crédits pour tout posséder maintenant ! Une question se pose, est ce que les commerçants nous ont de plus en plus tentés et nous n’avons pas su rester raisonnables ? Ou avons-nous à force de réclamer du prix bas, à force de volonté d’accumuler rapidement, influencé l’arrivée sur le marché de produits de moins bonne qualité, de toutes provenances, quel que soit le prix à payer ?

Aujourd’hui ne sommes nous pas en train de payer cette addition ?

Quand nous achetons un produit, il nous est systématiquement proposé une extension de garantie. Elle est souvent utile, mais c’est en soi un aveu. Industriels et distributeurs savent déjà que leur produit n’est pas suffisamment fiable pour le vendre sans crainte, au-delà de la garantie d’origine, 1 ou 2 ans, il y a un énorme doute, on peut en déduire que dès la fabrication le produit n’est pas conçu pour durer, la consommation est aussi forcée par des produits de moindre qualité qui obligent au renouvellement, les fabriquants en ont fait un mode de consommation, quelle catastrophe si les produits duraient ne serait-ce que 10 ans ! ! Ce stratagème permet aussi d’afficher des prix plus bas, mais en créant la crainte de réparations coûteuses, il permet de vendre de la garantie supplémentaire, la garantie ne fait plus partie du prix d’achat, elle se monnaye en plus et a part, comme un produit.

Nous payons donc tout plus cher, pour une qualité moins bonne, nous rachetons tout de 4 à 10 fois dans notre vie, nous jetons bien plus, dépensons bien plus, polluons bien plus. Nous achetons des produits qui ne créent plus beaucoup d’emplois, ni de savoir-faire chez nous. N’est t’il pas temps de ne plus consommer et d’apprendre à nouveau pour nous-mêmes et à nos enfants à ‘’investir’’ avec un peu plus de bon sens ?

 

Il faut redevenir des consommateurs avisés, ne plus générer toujours plus de déchets, participer à recréer du savoir-faire et de l’emploi chez nous en favorisant la qualité, le service, le bon conseil, le SAV de proximité, en France et en Europe, si les consommateurs choisissent cette voie, les commerçants devront répondre à cette demande, nous avons perdus tellement d’emplois, tellement de nos sociétés, nous avons tous un rôle à jouer à notre échelle, chaque choix de produit est un acte qui a des conséquences. Il faut juste en retrouver la conscience.

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 12:03

Les radars sont devenus un fléau social, bien sur personne ne va nier qu’ils ont été utiles pour la diminution des accidents, nous râlons, mais quand nos proches, surtout nos enfants, sont sur la route nous devons admettre que c’est un peu plus rassurant de savoir qu’il y a des règles et que le danger sans être malheureusement totalement absent à été un peu mieux maîtrisé, bien sur reste l’inattention, l’alcool, les médicaments, les stupéfiants, l’endormissement, les animaux, la défaillance mécanique, la pure bêtise, bien des causes possibles.

Donc sans nier complètement le rôle dissuasif des radars, leur utilisation est devenue abusive dans bien des cas, et surtout le réseau routier n’est pas du tout pris en compte, cela manque de discernement et d’intelligence. Tout le monde connaît des endroits sûrs et bien entretenus ou la vitesse et ridiculement basse, et des endroits ou le réseau est de moins bonne qualité ou la vitesse est plus haute.

La première injustice est que gros rouleurs comme petits rouleurs ne sont pas du tout égaux devant le risque, il est évident que l’on est plus exposé quand on parcourt 80.000 km par an sur toutes les routes de France, que quand on parcourt 12.000 km proche de chez soi. J’ai fait une enquête grâce à des proches et relations professionnelles, tous sont de bonne volonté et de bonne foi, tous essayent de respecter les règles, pourtant tous ont des points en moins, des PV pour des dépassements mineurs de 2 à 8 km/h. Donc la vitesse effective était de 8 à 10 km/h supérieure à la limitation. De nombreux reportages dénoncent un nombre très conséquent et en augmentation de personnes qui roulent sans permis, donc plus grave sans assurance. Pour la grande majorité il ne s’agit pas de braver la loi, mais c’est là qu’intervient la notion de fléau, c’est juste pour sauvegarder son emploi, ce qui veut dire faire face à ses crédits, continuer à assurer pour ses enfants, sa famille, le quotidien vital et ne pas risquer cette dégringolade mainte fois constatées, qui mène parfois à des drames sociaux.

Le manque de discernement et de graduation de la sanction, sont une erreur grave et une bêtise indigne de nos dirigeants même s’ils ne sont plus à une imbécillité près.

Le délit de vitesse + de 20 km/h doit être puni de manière dissuasive, le délit de haute vitesse, + de 50 km/h doit être extrêmement sévère ça ne se discute pas.

Je ne défends ici que les petits dépassements, ceux qui n’ont pas créés d’accidents, ceux qui arrivent à tout à chacun régulièrement, parfois l’on est pris, parfois non, mais qui peut assurer être une année entière toujours parfait ?

Je suis, et beaucoup des personnes avec lesquelles j’ai discuté le sont, pour des sanctions. Toutefois avec une autre progressivité, un jugement de discernement meilleur et avec une considération des cas. La majorité des personnes ne sont pas des délinquants de la route, ne sont pas des têtes brûlés, ne sont pas des irresponsables. Ils ont manqués 2 ou 3 fois de concentration, d’attention, un instant ils pensaient à autre chose, ils n’avaient pas les yeux en permanence rivé au compteur, ils ne se sont pas rendu compte avoir pris un peu de vitesse…Ce sont des pères de familles tout à fait respectables, qui n’ont pas pu des mois durant être parfaits. L’état et les collectivités sont responsables d’une grande partie de ses abus et retraits de points. Il y a quelques années les choses étaient simples, la ville c’était 60, la nationale 90, l’autoroute 130. C’était clair facile à retenir et surtout uniforme ou que l’on soit en France.

Moi qui traverse beaucoup notre pays, je ne peux même plus utiliser le régulateur de vitesse !  Des villages sont à 50, avec des zones 40 des zones 30, les nationales ont des zones 90, des zones 70, les autoroutes ont des zones 130, 110, 90, cela de manière totalement anarchique, souvent les changements s’effectuent plusieurs fois sur quelques kilomètres, souvent je ne sais plus quelle était la dernière vitesse lue. Il suffit d’un instant d’inattention, qu’un poids lourd cache un panneau, qu’il y ait une pluie dense, un mauvais éclairage, une branche, un panneau en mauvais état, que l’on roule un moment assez long sans lire de rappel et on ne sait plus du tout quelle est la vitesse du moment. Les gros rouleurs le savent les limitations sont devenues multiples, anarchiques, incompréhensibles, injustifiées dans bien des cas et s’empilent les unes aux autres.

Alors, ou cela est fait exprès pour nous piéger et c’est profondément malhonnête car il ne s’agit plus de sécurité, mais de générer des recettes, ou cela à échappé à tout contrôle des responsables et c’est la démonstration du laxisme d’état, des collectivités locales, de la sécurité routière.

Pour que la route soit encore plus sure et plus juste, pour pouvoir ‘’taper’’ sur les automobilistes ces bonnes vieilles vaches à lait, il faudrait avoir l’honnêteté de rectifier cela. Rétablissons des limitations de vitesses claires et uniformes, des limitations nationales et ne laissons pas chaque Maires, chaque conseil général, faire à sa sauce. Nous sommes un pays, nous devons tous être régis équitablement, la route doit effectivement avoir des règles encore faut t’il qu’elles soient bonnes.

Doit faire perdre des emplois en cette période ? Doit t’ont punir des familles entières ? Car il y a de lourdes conséquences pour les familles…Doit t’ont à ce point oppresser une majorité de bons citoyens qui ont un peu mordus sur la ligne ? Déjà plusieurs milliers de bons pères de famille ont perdu leur emploi, d’autres milliers ont décidés devant l’enjeu de rouler sans permis et sans assurance, à quel moment aura lieu la prise de conscience et une remise à plat de tout cela ? Il faudra payer de combien de drames ? Une loi c’est comme une personne, elle est respectée quand elle est respectable.

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