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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 11:25


Un jour, quand mes enfants seront assez vieux, pour comprendre la logique qui motive un parent, je vais leur dire, comme mes parents méchants m'ont dit:
Je t'ai aimé assez pour te demander où tu allais, avec qui, et quand tu serais de retour à la maison...
Je t'ai aimé assez pour être patiente jusqu'à ce que tu découvres que ta nouvelle meilleure amie ou ton grand copain, n'était pas fréquentable....
Je t'ai aimé assez pour me tenir plantée là dans le cadre de porte pendant deux heures tandis que tu nettoyais ta chambre, une affaire de 15 minutes en principe !
Je t'ai aimé assez pour te laisser voir la colère, la déception et les larmes dans mes yeux. Les enfants doivent apprendre que leurs parents ne sont pas parfaits.
Je t'ai aimé assez pour te laisser assumer la responsabilité de tes actions même lorsque qu'elles ont presque brisé mon cœur.
Mais surtout,
Je t'ai aimé assez pour dire NON même quand je savais que tu me détesterais pour ça. Telles étaient les batailles les plus difficiles de toutes. Je suis heureuse de les avoir gagnées, parce qu'à la fin, tu y as gagné aussi. Et un jour, quand tes enfants seront assez vieux pour comprendre la logique qui motive des parents«méchants», tu leur diras :
Vos parents étaient ils méchants?
Les miens l'étaient J'ai eu les parents les plus méchants du monde entier ! Pendant que d'autres enfants mangeaient des sucreries pour les repas, j'ai dû manger des céréales, des œufs, et des légumes. Quand d'autres ont eu du Coca et des hamburgers pour le dîner, j'ai dû manger de la viande, du fromage, des crudités et des fruits... Sans oublier toutes ces crêpes et gâteaux que ma maman nous a faits... Et vous pouvez
deviner que ma mère m'a fait des dîners qui étaient différents de celui des autres enfants.
Mes parents ont insisté pour savoir où j'étais en tout temps. On aurait pu croire que j'étais enfermée dans une prison. Ils devaient savoir qui mes amis étaient et ce que je faisais avec eux.. Ils insistaient si je disais que je serais partie pour une heure, pour que ce soit seulement une heure ou moins..
J'avais honte de l'admettre, mais mes parents ont enfreint la loi sur la
protection des enfants concernant le travail en me faisant travailler. J'ai dû faire la vaisselle, mon lit (quelle horreur!), apprendre à faire la cuisine, passer l'aspirateur, faire mon lavage, vider les poubelles et toutes sortes d'autres travaux cruels.... Je pense qu'ils se réveillaient la nuit pour imaginer de nouvelles tâches à me faire faire...
Ils ont toujours insisté pour que je dise la vérité, juste la vérité et rien que la vérité. Au moment où je suis devenue adolescente, ils pouvaient lire dans mon esprit et avaient des yeux tout autour de la tête. Puis, la vie est devenue vraiment dure !
Mes parents ne laissaient pas mes amis juste klaxonner quand ils venaient me chercher. Ils devaient venir à la porte pour qu'ils puissent les rencontrer. Pendant que chacun pouvait fréquenter un ou une petit(e) ami(e) quand ils avaient 12 ou 13 ans, j'ai dû attendre d'en avoir 16
À cause de mes parents, j'ai manqué beaucoup de choses que d'autres enfants ont expérimentées. Je n'ai jamais été prise pour vol à l'étalage, vandalisme, alcoolisme, ni même arrêtée pour tout autre crime. C'était «tout de leur faute».
Maintenant que j'ai quitté la maison, je suis instruite et une adulte honnête. Je fais de mon mieux pour être un parent méchant comme mes parents l'étaient.
Je pense que c'est ce qui ne va pas avec le monde aujourd'hui. Il n'y a
pas assez de parents méchants!
Merci donc à toutes les parents qui ont été assez méchants dans notre jeunesse pour nous apprendre à être de méchantes bonnes personnes.

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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 12:45

Ce n'est pas de moi, mais c'est une vérité, un peu marre des clients qui se croient tout permis, impolis, agressifs, souvent incapables de comprendre la situation ou ce que nous leur disons.

L'incivilité au travail touche de nombreux salariés. A en croire une enquête menée par l'institut Ginger pour le cabinet de prévention Eleas, en France, plus de quatre salariés sur dix (42%) se disent exposés à des incivilités au travail avec des clients, visiteurs, ou collègues qui ne disent pas bonjour, font preuve de violence verbale.

Selon le sondage, 11% des salariés (du public comme du privé) se déclarent très exposés aux incivilités et 31% assez exposés. Les autres se disent peu (45%) ou pas du tout exposés (13%). Par ailleurs, près de la moitié des salariés (46%) estiment que les incivilités ont augmenté ces dernières années, une proportion qui grimpe à 54% chez les fonctionnaires.

Démotivation, problèmes de concentration, arrêts maladie

Ces incivilités peuvent se traduire par de la souffrance au travail. Parmi les symptômes ressentis, les salariés évoquent le stress et l'anxiété, les troubles du sommeil, ou une mauvaise image d'eux-mêmes. Ils citent aussi des symptômes affectant leur productivité : démotivation, problèmes de concentration ou arrêts maladie.

Interrogés sur la définition des incivilités, les salariés évoquent d'abord le non-respect des codes de politesse, de courtoisie et des règles (66%), puis la violence verbale et les comportements agressifs (21%). Ils citent ensuite la dégradation matérielle (10%), les propos discriminatoires (7%) et les comportements inappropriés (1%). D'après eux, les incivilités sont provoquées le plus souvent (54%) par les personnes extérieures (clients, visiteurs, patients, usagers, parents d'élèves...), puis les collègues de travail (48%), les managers et la direction (18%) ou les représentants du personnel (6%).

Lorsque les incivilités surviennent dans l'entreprise, pour les salariés en contact avec le public, ce sont ceux qui n'attendent pas leur tour (87%) ou ceux qui parlent fort, ont des enfants bruyants ou étalent leur vie privée au téléphone (79%). Viennent ensuite les visiteurs qui ne disent ni bonjour ni au revoir (78%) ou tutoient sans réciprocité (64%).

Seuls 35% des salariés pensent que leur employeur est conscient des problèmes et prend des mesures, les autres estimant qu'il n'en est pas conscient (30%) ou qu'il est conscient, mais n'agit pas (35%).

 

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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 11:50

1/ Communication :

Un homme entre dans la douche au moment précis où sa femme en sort, lorsque la sonnerie retentit à la porte de leur maison.
La femme s'enroule dans une serviette de toilette, descend les escaliers en courant et va ouvrir la porte d'entrée. C'est Laurent, le voisin. Avant qu'elle n'ait pu dire un mot, il lui lance :
- Je te donne 800€ immédiatement si tu laisses tomber la serviette qui te couvre !
Elle réfléchit à toute vitesse et décide de laisser choir la serviette. Il l'admire à loisir, puis lui tend 800€.
Un peu éberluée, mais contente de la petite fortune qu'elle vient de se faire en un clin d'œil, elle remonte dans la salle de bain. Son mari, encore sous la douche, lui demande :
- C'était qui ?
- C'était Laurent.
- Super, il t'a rendu les 800€ qu'il me devait ?
Morale n°1 :
Si vous travaillez en équipe, partagez rapidement les informations concernant les dossiers communs, vous éviterez ainsi bien des malentendus désagréables…

2/ Procédures:

Au volant de la 2 CV, un prêtre raccompagne une nonne au couvent. Le prêtre ne peut s'empêcher de regarder ses superbes jambes croisées.
Il pose subitement la main droite sur la cuisse de la nonne. Elle le regarde et lui dit :
- Mon père, vous souvenez-vous du Psaume 129 ?
Penaud, le prêtre retire sa main et se confond en excuses Un peu plus loin, rongé par la tentation, il profite d'un changement de vitesse pour laisser sa main effleurer la cuisse de la nonne, qui lui redemande :
- Mon père, vous souvenez-vous du Psaume 129 ?
Il rougit une fois de plus et retire sa main, balbutiant une excuse. Les voilà arrivés au couvent. La nonne descend de la voiture sans dire un mot. Le prêtre pris de remords pour son geste déplacé se précipite sur la Bible, à la recherche du Psaume 129.
Psaume 129: "Allez de l'avant, cherchez toujours plus haut, vous trouverez la gloire"
Morale n°2 :
Au travail, une bonne connaissance des procédures est recommandée pour atteindre les objectifs...

3/ Hiérarchie :

Un représentant, une employée de bureau et un directeur du personnel sortent du bureau à midi et marchent vers un petit restaurant, lorsqu'ils trouvent sur un banc, une vieille lampe à huile. Ils la frottent et un génie s'en échappe :
- D'habitude, j'accorde trois souhaits, mais comme vous êtes trois, vous n'en aurez qu'un chacun.
L'employée de bureau bouscule les deux autres en gesticulant :
- A moi, à moi ! Je veux être sur une plage immaculée des Bahamas, en vacances perpétuelles, sans aucun souci qui pourraient m'empêcher de profiter de la vie !
Et pouf, l'employée de bureau disparait. Le représentant s'avance à son tour :
- A moi, à moi ! Je veux siroter une Pina-Colada sur une plage de Tahiti avec la femme de mes rêves !
Et pouf, le représentant disparait.
- C'est à toi" dit le génie en regardant le directeur du personnel.
- Je veux que ces deux là soient de retour au bureau après la pause déjeuner...
Morale n°3 :
En règle générale, laissez toujours les chefs s'exprimer en premier, et méfiez vous du Directeur des ressources humaines...

4/ Gestion des affaires :

A la ferme, le cheval est malade. Le vétérinaire dit au paysan :
- Je lui injecte un remède, si dans trois jours il n'est pas remis, il faudra l'abattre.
Le cochon qui a tout entendu, dit au cheval:
- Lève-toi !
Mais le cheval est trop fatigué. Le deuxième jour le cochon dit :
- Lève-toi vite !
Le cheval est toujours aussi fatigué. Le troisième jour le cochon dit :
- Lève-toi sinon ils vont t'abattre !
Alors dans un dernier effort, le cheval se lève. Heureux, le paysan dit :
- Faut fêter ça: on tue le cochon !

Morale n°4 :

Toujours s'occuper de ses affaires!!

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22 avril 2014 2 22 /04 /avril /2014 16:25

Je ne savais pas que je t’attendais, je ne savais pas que déjà je t’aimais Je ne savais pas qu’il était évident que quelque part tu existais et qu’il ne fallait qu’un peu de temps pour nous rencontrer. J’ai pensé que je n’avais pas besoin de toi, j’ai pensé que j’étais bien ainsi dans une vie ou tu n‘existais pas encore. Et puis j’ai rencontré ta maman, nous avons accordé nos vies petit à petit, je crois que nous avons grandi un peu plus ensemble, nous avons trouvé l’un chez l’autre ce qui nous manquait. Il a fallu du temps pour évoquer que tu puisses arriver, il y a eu des hésitations, des craintes, la peur de te jeter dans ce monde, des peurs pour nous de ne pas prendre la bonne décision. Puis doucement l’idée s’est imposée, comment ne pas suivre ce chemin jusqu’au bout ? Comment ne pas concrétiser dans l’ineffaçable, dans un acte qui ne pourrait jamais être remis en cause, notre amour ? Et comment déborder d’amour et ne pas le partager et en donner à un être de plus ? Je ne savais pas que je t’attendais, je ne savais pas que je t’aimais déjà. Ces 9 mois on étés particuliers, quand j’ai su que tu serais une fille, un petit bout de femme, une promesse d’être un peu plus encore un peu de ta maman et un peu de moi dans le temps et bien après moi. Quand j’ai su que tu porterais la continuité de mes grands –parents et parents, dans ce grand ce cycle qui paraît si naturel d’une génération qui en remplace une autre et qui à pris une dimension bien particulière avec toi. Mes garçons pourront transmettre la vie, toi tu la donneras. J’ai repensé à ma mère qui m’a donné cette vie, comme un jour comme tu la donneras, j’ai pensé à toi qui à ces 70 ans d’intervalles, prends le relais, à toi porteuse de mes gênes, de mon futur au-delà de mon absence. Je me pensais un peu désabusé, mais parce que tu portes ce qui est sacré en toi, je me suis trouvé bien ému de te tenir dans mes bras. Quand tu es née, les premières secondes, je t’ai juste regardé, et tout en moi s’est serré, je n’étais plus désabusé…j’ai été troublé, touché, remué, les mots ont pris quelques secondes à sortir de ma bouche, ils n’ont pas été réfléchis ils se sont imposés, et quand j’ai dit ‘’Quelle est belle, bienvenue ma chérie’’, j’ai entendu ma phrase après l’avoir prononcé. J’ai vu ta maman si heureuse, j’ai vu ses yeux si émerveillés, j’ai entendu son amour dans sa voix, je vous ai vu toutes les deux, Et j’ai pu voir ce que l’on ne voit pas normalement, je l’affirme j’ai vu de l’amour se répandre, il a submergé le temps et l’espace un moment, il était physique, palpable, omniprésent, il a rendu le monde plus beau. Depuis je vous regarde et je ne vois rien d’aussi émouvant, d’aussi profond, d’aussi vrai, d’aussi pur, d’aussi fort. Et c’est juste ce qu’il me faut pour être heureux, vous êtes le complément parfait à mes deux autres enfants, le point d’orgue de ma vie de papa et mari. Je ne savais pas que je pourrai recevoir autant, je suis chanceux de vous avoir, ma vie à trouvé tout son sens. Chaque jour tu es là comme une évidence, tu es là parce qu’il ne pouvait pas en être autrement, tu es là, parce que là est ta place. Je dois te remercier, tu me permets de voir le monde plus beau, l’avenir plus doux, le futur avec plus de promesses, tu redessines la tendresse en plus belle. Je ne savais pas que je t’attendais et que je t’aimais, mais dieu que je t’aime…

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31 mars 2014 1 31 /03 /mars /2014 15:15

Quand j'étais enfant, ma mère aimait cuisiner pour nous. Un soir, je me souviens quand elle avait fait le dîner après une longue journée de travail, maman a placé une galette de pain brûlé devant mon père, j'attendais de voir si quelqu'un aurait remarqué le pain brûlé, mais mon père a juste mangé son pain grillé et m'a demandé comment était ma journée à l'école.

je ne me souviens pas ce que je lui ai dit ce soir-là, mais je me souviens que j'ai entendu maman s'excuser auprès de mon père pour avoir brûler le pain. 
Et je n'oublierai jamais ce qu'il a dit : "Chérie , j'aime le pain brûlé." Plus tard dans la soirée, je suis allé embrasser mon père pour lui dire bonne nuit et je lui ai demandé s'il aimait vraiment le pain brûlé. Il m'a enveloppé dans ses bras et dit: «Ta maman a passé une longue journée au travail aujourd'hui et elle était vraiment fatigué . Et d'ailleurs, un toast brûlé ne blesse jamais personne, mais des mots durs si".

Vous savez, la vie est pleine de choses imparfaites et de gens imparfaits. Je suis le meilleur en pratiquement rien, j'oublie les anniversaires et les dates importantes comme tout le monde.

Mais je ne jette pas la pierre, et vous quand vous faite un eremontrance êtes vous si xur de votre perfection ?  :-))

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 14:17

Ne doutez plus, comprendre votre valeur :

Il vous propose un billet de 20€.

Les mains commencent à se lever. Alors il dit :

Je vais donner ce billet de 20€ à quelqu'un de vous, mais avant

laissez-moi d'abord faire quelque chose avec.

Il chiffonne alors le billet avec force et il demande :

Est-ce que vous voulez toujours de ce billet ?

Les mains continuent à se lever.

Bon, d'accord, mais que se passera-t-il si je fais cela. Il jette le billet

froissé par terre et saute à pieds joints dessus, l'écrasant autant que

possible et le recouvrant des poussières du plancher.

Ensuite il demande :

Qui veut encore avoir ce billet ?

Evidemment, les mains continuent de se lever!

Mes amis, vous venez d'apprendre une leçon...

Peu importe ce que je fais avec ce billet, vous le voulez toujours parce 

que sa valeur n'a pas changé.  Il vaut toujours 20€.

Plusieurs fois dans votre vie vous serez froissés, rejetés, souillés par 

les gens ou par les événements. Vous aurez l'impression que vous ne valez plus

rien, mais en réalité votre valeur n'aura pas changé aux yeux des gens qui

vous aiment ou vous apprécient !

 La valeur intrinsèque d'une personne demeure toujours intacte, elle ne

varie pas selon ce qu'on fait d'elle. Vous pourrez toujours recommencer et

atteindre vos objectifs.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 17:02

Quand lui n'achève pas son travail,
je me dis qu'il est paresseux.
Quand moi je n'achève pas mon travail,
c'est que je suis trop occupé, surchargé.

Quand lui parle sur quelqu'un,
c'est de la médisance.
Quand moi je le fais,
c'est de la critique constructive.

Quand lui tient à son point de vue,
c'est un entêté.
Quand moi je tiens à mon point de vue,
j'ai de la fermeté.

Quand lui ne me parle pas,
c'est un affront.
Quand moi je ne lui parle pas,
c'est un simple oubli.

Quand lui prend beaucoup de temps à faire quelque chose,
il est lent.
Quand moi je prends beaucoup de temps à faire quelque chose,
je suis soigneux.

Quand lui est aimable,
il doit avoir une idée derrière la tête.
Quand moi je suis aimable,
je suis vertueux.

Quand lui voit deux aspects de la question,
il et opportuniste.
Quand moi je vois les deux aspects de la question,
je suis large d'esprit.

Quand lui est rapide pour faire quelque chose,
il est négligé.
Quand moi je suis rapide pour faire quelque chose,
je suis habile.

Quand lui fait quelque chose sans qu'on le lui dise,
il ne se mêle pas de ses affaires.
Quand je fais quelque chose sans qu'on me le dise,
j'ai de l'initiative.

Quand lui défend ses droits,
c'est un mauvais esprit.
Quand je défends mes droits,
je montre du caractère.

Oui, c'est bien étrange ...

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 18:11
La commande d'une pizza en 2016.

 Standardiste: Speed-Pizza, bonjour.  

Client: Bonjour, je souhaite passer une commande s'il vous plaît. 

Standartiste : puis-je avoir votre NIN ?

 Client: Mon Numéro d'Identification National ? Le voici .

  Standardiste: Je me présente je suis Noa Legarrec-Garcia. Merci Mr Jacques Lavoie.  Donc, nous allons actualiser votre fiche: Votre adresse est bien le 174 avenue de Villiers à Carcassonne, et votre numéro de téléphone le 04 68 69 69 69. Votre numéro de téléphone professionnel à la Société Durand est le 04 72 25 55 41 et votre numéro de téléphone mobile le 06 06 05 05 01.  C'est bien ça, Monsieur Lavoie? 

 Client (timidement): oui!! 

Standardiste: Je vois que vous appelez d'un autre numéro qui correspond au domicile de Mlle Isabelle Denoix, qui est votre assistante technique.  Sachant qu'il est 23h30 et que vous êtes en RTT, nous ne pourrons vous livrer au domicile de Mlle Denoix que si vous nous envoyez un XMS à partir de votre portable en précisant le code suivant AZ25/JkPp+88. 

 Client: Bon, je le fais, mais d'où sortez-vous toutes ces informations? 

 Standardiste: Nous sommes connectés au système croisé, Monsieur Lavoie. 

 Client (Soupir): Ah bon!…. Je voudrais deux de vos pizzas spéciales mexicaines.

 Standardiste: Je ne pense pas que ce soit une bonne idée, Monsieur Lavoie. 

 Client: Comment ça?

 Standardiste: Votre contrat d'assurance maladie vous interdit un choix aussi dangereux pour votre santé, car selon votre dossier médical, vous souffrez d'hypertension et d'un niveau de cholestérol supérieur aux valeurs contractuelles. D'autre part, Mlle Denoix ayant été médicalement traitée il y a 3 mois pour hémorroïdes, le piment est fortement déconseillé.  Si la commande est maintenue, la société qui l'assure risque d'appliquer une surprime.  

 Client: Aie! Qu'est-ce que vous me proposez alors  ?

Standardiste: Vous pouvez essayer notre Pizza allégée au yaourt de soja, je suis sûre que vous l'adorerez… 

 Client: Qu'est-ce qui vous fait croire que je vais aimer cette pizza? 

Standardiste: Vous avez consulté les 'Recettes gourmandes au soja' à la bibliothèque de votre comité d'entreprise la semaine dernière, Monsieur Lavoie et Mlle Denoix a fait, avant hier, une recherche sur le Net, en utilisant le moteur 'booglle2.con' avec comme mots clés 'soja' et 'alimentation'. D'où ma suggestion. 

 Client: Bon d'accord. Donnez-m'en deux, format familial. 

 Standardiste: Vu que vous êtes actuellement traité par Dipronex et que Mlle Denoix prend depuis 2 mois du Ziprovac à la dose de 3 comprimés par jour et que la pizza contient, selon la législation, 150 mg de Phénylseptine par 100g de pâte, il y a un risque mineur de nausées si vous consommez le modèle familial en moins de 7 minutes. La législation nous interdit donc de vous livrer. En revanche, j'ai le feu vert pour vous livrer immédiatement le modèle mini.

Client: Bon, bon, ok, va pour le modèle mini. Je vous donne mon numéro de carte de crédit. 

 Standardiste: Je suis désolée Monsieur, mais je crains que vous ne soyez obligé de payer en liquide. Votre solde de carte de crédit VISA dépasse la limite et vous avez laissé votre carte American Express sur votre lieu de travail. C'est ce qu'indique le Credicard Satellis Tracer. 

 Client: J'irai chercher du liquide au distributeur avant que le livreur n'arrive.

 Standardiste: Ça ne marchera pas non plus, Monsieur Lavoie, vous avez dépassé votre plafond de retrait hebdomadaire.

 Client: Mais, ce n'est pas vos oignons! Contentez-vous de m'envoyer les pizzas! J'aurai le liquide. Combien de temps ça va prendre?

 Standardiste: Compte-tenu des délais liés aux contrôles de qualité, elles seront chez vous dans environ 45 minutes. Si vous êtes pressé, vous pouvez gagner 10 minutes en venant les chercher, mais transporter des pizzas en scooter est pour le moins acrobatique. 

 Client: Comment diable pouvez-vous savoir que j'ai un scooter? 

 Standardiste: Votre Peugeot 408 est en réparation au garage de l'Avenir, en revanche, votre scooter est en bon état puisqu'il a passé le contrôle technique hier et qu'il est actuellement stationné devant le domicile de Mlle Denoix. Par ailleurs j'attire votre attention sur les risques liés à votre taux d'alcoolémie. Vous avez, en effet réglé quatre cocktails Afroblack au Tropical Bar, il y a 45 minutes. En tenant compte de la composition de ce cocktail et de vos caractéristiques morphologiques, ni vous, ni Mlle Denoix n'êtes en état de conduire. Vous risquez donc un retrait de permis immédiat.

 Client: @#/$@&?#! 

 Standardiste: Je vous conseille de rester poli, Monsieur Lavoie. Je vous informe que notre standard est doté d'un système anti-insulte en ligne qui se déclenchera à la deuxième série d'insultes. Je vous informe en outre que le dépôt de plainte est immédiat et automatisé. Or, je vous rappelle que vous avez déjà été condamné en juillet 2014 pour outrage à agent. 

 Client (sans voix): … 

 Standardiste: Autre chose, Monsieur Lavoie? 

 Client: Non, rien. Ah si, n'oubliez pas le Coca gratuit avec les pizzas, conformément à votre pub. 

 Standardiste: Je suis désolée, Monsieur Lavoie, mais notre démarche qualité nous interdit de proposer des sodas gratuits aux personnes en surpoids. Cependant à titre de dédommagement, je peux vous consentir 15% de remise sur une adhésion flash au contrat Jurishelp, le contrat de protection et d'assistance juridique de Speed assurance. Ce contrat pourrait vous être utile, car il couvre, en particulier, les frais annexes liés au divorce… Vu que vous êtes marié à Mme Claire Lavoie, née Girard, depuis le 15/02/2008 et vu votre présence tardive chez Mlle Denoix, ainsi que l'achat il y a une heure à la pharmacie du Canal d'une boîte de 15 et d'un flacon de lubrifiant à usage intime.

À titre promotionnel, je vais faire joindre aux pizzas un bon de 5 EUR de réduction pour vos prochains achats de préservatifs valable chez Speed-Parapharma. Toutefois, veuillez éviter les pratiques susceptibles d'irriter les hémorroïdes de Mlle Denoix, pour lesquelles Speed-Parapharma se dégage de toute responsabilité.

Bonsoir Monsieur et merci d'avoir fait appel a Speed Pizza.

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4 juin 2013 2 04 /06 /juin /2013 13:10
  • C’est le quotidien d’un patron trop stressé, trop angoissé. Ce chef d’entreprise (ou chef de service) était souvent en colère, il faisait beaucoup de reproches à ses collaborateurs.

    Les gens en avaient marre. L’ambiance de travail était trop stressante, tous les salariés étaient à bout du nerf.

    Mais un jeune homme dans un service était beaucoup plus visé que les autres. Il avait l’impression que son patron était tout le temps auprès de lui : " tu ne fais pas cela comme il faut, à cause de toi, on ne respecte pas le planning. Le client sera livré en retard, nous serions obligé de payer les pénalités de retard. Tout cela, à cause de toi, c'est ta faute ".

    Bref, ce jeune homme avait l’impression d’être harcelé, tout ce qu’il faisait n’était pas assez bien. Les reproches du matin au soir, l’ambiance trop stressante au bureau. Il ne savait pas s’il arriverait à tenir longtemps comme ça. Il était très en colère contre son patron et il a décidé de changer de travail.

    Un jour ce jeune homme s’est trouvé à une fête. Il a gagné un concours. Comme récompense, on lui a offert deux médailles, mais les organisateurs du concours lui ont posé la condition : " Tu peux garder une médaille pour toi, mais l'autres, il faut que tu l'offres a une personne méritante ". Il y avait une phrase sur chaque médaille : " A vous qui comptez pour moi".

    Le jeune homme, sans hésiter, a gardé une médaille, mais que faire de la seconde médaille ? Là, ce jeune homme a eu une idée : " je vais offrir ce médaille à mon patron, on va voir le résultat. "

    Le lendemain, quand il est arrivé au bureau le patron était encore plus en colère que d’habitude. Le jeune homme a eu un moment d’hésitation avant d’offrir la médaille à son patron, ensuite, il s’est décidé quand même. Il a expliqué à son patron d’où venait cette médaille, il lui a parlé du concours qu’il a gagné. Il lui a dit que malgré toutes ses colères, il le comprenait. Il comprenait que son patron travaillait pour eux, il avait beaucoup de choses en tête, il avait le soucis de faire durer son entreprise, il avait peur de devoir un jour licencier ou fermer. Il était stressé, angoissé, son esprit n’avait pas de repos, l’entreprise lui prenait beaucoup trop de temps. Notre jeune lui a dit tout cela, il lui a témoigné sa compréhension.

    Le patron l’a remercié un peu vite et il est vite entré dans son bureau. Tout seul, il avait été très touché. Il a pensé qu’il était injuste vis-à-vis de ce jeune homme et des autres employés. Il a compris beaucoup de choses à cet instant-là.

    Le soir, il était arrivé à la maison et il a appelé son jeune fils . Il lui a offert cette médaille en lui racontant l’histoire de son employé. Il a dit à son fils : " Toi et ta maman, vous êtes deux personnes que j’aime le plus dans ce monde. Mon travail me prend trop de temps et je suis désolé de ne pas passer suffisamment de temps avec vous. Mon fils, je veux t’offrir cette médaille et j’ai envie que tu saches que tu es le plus beau cadeau que la vie m’a fait. Je suis très fier de toi et je t’aime beaucoup "

    Son fils a été très ému au bord des larmes. Le père était tout surpris : " mais qu’est-ce qui t’arrive ? " Son fils lui a répondu : " Papa, je croyais que j’étais un fardeau pour toi, tu me critiquais tout le temps. Je croyais que tu avais honte de moi, que je n’étais pas à la hauteur, que tu regrettais d’avoir un fils comme moi. . Si tu ne m’avais pas parlé aujourd’hui, je serai resté dans le désespoir ". Le père a pleuré en écoutant son fils, ce jour-là sa vie a vraiment changé. Il a changé ses valeurs, il a compris à quel point c’était important de témoigner l’amour et le respect aux gens qui partagent votre vie, à nos proches, à nos amis, à nos collègues.

    Cette histoire vous montre à quel point l’Amour et le respect peuvent changer le cours de notre vie. Pensez toujours à cela quand vous aurez envie de vous mettre en colère, de blesser quelqu’un de votre entourage. Cherchez toujours à comprendre les gens, pourquoi ils agissent ainsi. Vous allez peut être découvrir de la valeur, des angoisses, Peut-être de la tristesse, des problèmes dont on ne parle pas, de la solitude…Tout peut se cacher derrière la colère. Manifestez la compassion, de la compréhension autour de vous, même parfois pour des personnes qui paraissent peu sympathiques, on ne né pas méchant, stressé, agressif, mais on peut le devenir selon son parcours de vie, et si vous donnez du crédit à ces gens-là et il est bien possible que les choses changent entre vous.
     

 

 

 

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 14:58

Remplissez une marmite d’eau froide et mettez-y une petite grenouille. Elle nage calmement, tout va bien.
Allumez maintenant le feu sous la marmite, pas trop fort. L’eau chauffe doucement, elle est bientôt tiède. La grenouille trouve cela plutôt agréable et continue à nager.
Le feu chauffe toujours , la température continue à grimper. L’eau est maintenant chaude. C’est un peu plus que n’apprécie la grenouille, ça la fatigue un peu, mais elle ne s’affole pas pour autant.
L’eau est cette fois vraiment chaude. La grenouille commence à trouver cela désagréable, mais elle s’est affaiblie, alors elle supporte et ne fait rien.
La température continue à monter jusqu’au moment où la grenouille va tout simplement finir par cuire et mourir.

Si la même grenouille avait été plongée directement dans de l’eau à 50°C, elle aurait immédiatement donné un coup de patte vigoureux qui l’aurait aussitôt éjectée de la marmite.

Cette expérience montre que lorsqu’un changement s’effectue d’une manière suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart du temps aucune réaction, aucune opposition, aucune révolte.

Essayez de vous remémorer cette petite histoire à chaque fois que, dans votre vie, votre entreprise, votre commune ou quartier, etc…Alors, pensez à cette pauvre grenouille et essayez vous aussi de voir plus loin, à plus long terme, histoire de peser le pour et le contre, et d'envisager tous les tenants et les aboutissants. Non pas qu'il faille refuser tout changement, mais il est plus juste d'avoir toutes les cartes en main au moment de choisir.
Tiens, à propos de choix : Dans les périodes de campagne pour les élections, imaginez-vous en candide grenouille nageant dans les marmites de promesses des différents candidats. Ne serions nous pas déjà à moitié cuits ?

 

 

 

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